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La '''rue Elisa Mercoeur''' a été dénommée par | La '''rue Elisa Mercoeur''', courte voie oues-est, relie, à Rennes, la [[rue Durafour] au [[boulevard de Strasbourg]]. Elle a été dénommée par délibérations du conseil municipal de Rennes du 24 juillet 1923 et du 24 juillet 1953<ref>Archives de Rennes, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D157 délibérations municipales de 1923] et [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D188 délibérations municipales de 1953] </ref>. | ||
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[[Fichier:Elisa_mercoeur.jpeg|200px|right|thumb|Elisa Mercoeur, par Deveria, en frontispice des oeuvres complètes en 3 volumes]] | |||
== Biographie de Elisa Mercoeur, poétesse == | == Biographie de Elisa Mercoeur, poétesse == | ||
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En 1828, grâce à de généreux donateurs et à des pensions versées par l’État, Elisa et sa mère s'installent à Paris. Désirant conquérir la capitale, elle se remet au travail et commence sa tragédie de Boabdil. Dans ses œuvres poétiques ressortent des sentiments chrétiens, à la fois romantiques et classiques mais parfois également païens. La révolution de 1830 va changer ses revenus et ses pensions seront supprimées. Pour vivre, Elisa est obligée de changer son style d'écriture pour différents recueils, journaux, almanachs de l'époque. Cependant, grâce à l'intervention de Casimir Delavigne, une nouvelle pension lui fut accordée, ce qui ne l'empêcha pas de se plaindre, et elle en fait part journellement à tous les personnages en situation de lui être utiles. Tout le monde lui tendait la main, et les mémoires de sa mère sont là pour attester que jamais elles n'ont connu la véritable misère. Elle devient une habituée des salons littéraires parisiens et s'attire les louanges de Lamartine, Musset, Hugo, Chateaubriand, elle est l'ami de Madame Récamier, elle y côtoie également Emile Souvestre, écrivain, journaliste, folkloriste et Evariste Boulay-Paty, le poète romantique. Lamartine disait d'elle : "…cette petite fille nous dépassera tous tant que nous sommes". | En 1828, grâce à de généreux donateurs et à des pensions versées par l’État, Elisa et sa mère s'installent à Paris. Désirant conquérir la capitale, elle se remet au travail et commence sa tragédie de Boabdil. Dans ses œuvres poétiques ressortent des sentiments chrétiens, à la fois romantiques et classiques mais parfois également païens. La révolution de 1830 va changer ses revenus et ses pensions seront supprimées. Pour vivre, Elisa est obligée de changer son style d'écriture pour différents recueils, journaux, almanachs de l'époque. Cependant, grâce à l'intervention de Casimir Delavigne, une nouvelle pension lui fut accordée, ce qui ne l'empêcha pas de se plaindre, et elle en fait part journellement à tous les personnages en situation de lui être utiles. Tout le monde lui tendait la main, et les mémoires de sa mère sont là pour attester que jamais elles n'ont connu la véritable misère. Elle devient une habituée des salons littéraires parisiens et s'attire les louanges de Lamartine, Musset, Hugo, Chateaubriand, elle est l'ami de Madame Récamier, elle y côtoie également Emile Souvestre, écrivain, journaliste, folkloriste et Evariste Boulay-Paty, le poète romantique. Lamartine disait d'elle : "…cette petite fille nous dépassera tous tant que nous sommes". | ||
Une fois sa tragédie de Boabdil terminée, elle obtient le droit d'en faire la lecture au Comité de l'Académie Française, le 3 mai 1831. Le lendemain elle apprend que les comédiens acceptent la pièce, mais que le Baron Taylor, le Commissaire royal du Théâtre Français, rejette la pièce, qu'il trouve très bien faite, mais pensant qu'elle n'allait pas attirer le public parisien en racontant l'histoire d'un roi de Grenade. Elisa qui avait placé beaucoup trop d'espoirs de fortune et de gloire dans cette tragédie, est très affectée par ce refus, elle se sent alors blessée à mort. Devenue très fébrile, elle finit par tomber malade. | Une fois sa tragédie de ''Boabdil'' terminée, elle obtient le droit d'en faire la lecture au Comité de l'Académie Française, le 3 mai 1831. Le lendemain elle apprend que les comédiens acceptent la pièce, mais que le Baron Taylor, le Commissaire royal du Théâtre Français, rejette la pièce, qu'il trouve très bien faite, mais pensant qu'elle n'allait pas attirer le public parisien en racontant l'histoire d'un roi de Grenade. Elisa qui avait placé beaucoup trop d'espoirs de fortune et de gloire dans cette tragédie, est très affectée par ce refus, elle se sent alors blessée à mort. Devenue très fébrile, elle finit par tomber malade. | ||
Atteint d'une affection pulmonaire, elle | Atteint d'une affection pulmonaire, elle décéde à Paris, le 7 janvier 1835, dans les bras de sa mère, à l'âge de 26 ans. Ses œuvres complètes ont été publiées par sa mère après sa mort, en 1843. | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Merc]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Merc]] |
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