« Camp Victor Rault - n° 25 » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
(|thumb|300px)
Aucun résumé des modifications
Ligne 4 : Ligne 4 :
C’est l’hiver au camp Victor Rault, il se remarque au lever du jour par la couche de glace qui décore la surface intérieure des vitres de nos fenêtres. Le long couloir central de la baraque est une glacière, un courant d’air très froid le traverse par ses deux extrémités. Heureusement nous aurons chaud à l’école et dans ces conditions il sera agréable de prendre place à son pupitre. Je pénètre dans la classe, je savoure la tiédeur qui m’enveloppe. J’aime sentir l’agréable odeur de fumée de bois qui, s’échappant du gros poêle lors de son allumage  par la femme de service, demeure en suspend jusqu’à notre entrée, pour mon plus grand plaisir.
C’est l’hiver au camp Victor Rault, il se remarque au lever du jour par la couche de glace qui décore la surface intérieure des vitres de nos fenêtres. Le long couloir central de la baraque est une glacière, un courant d’air très froid le traverse par ses deux extrémités. Heureusement nous aurons chaud à l’école et dans ces conditions il sera agréable de prendre place à son pupitre. Je pénètre dans la classe, je savoure la tiédeur qui m’enveloppe. J’aime sentir l’agréable odeur de fumée de bois qui, s’échappant du gros poêle lors de son allumage  par la femme de service, demeure en suspend jusqu’à notre entrée, pour mon plus grand plaisir.


La fumée rejetée par les poêles à charbon des baraques du camp nous gratifient au contraire d’une fumée à l’odeur assez désagréable. Elle démontre par ce dégagement presque nauséabond que le charbon n’est pas d’excellente qualité et qu’il  contient probablement trop de souffre.  J’ai senti le même ''parfum'' caractéristique en 1968  dans une ville lors d’un voyage en DDR (RDA). A cette époque ce pays, en effet, utilisait un charbon de très mauvaise qualité, saturé de souffre et à cet instant là, je me suis senti  tout à coup, transporté  20 ans en arrière.  
Les rejets des poêles à charbon des baraques du camp nous gratifient au contraire d’une fumée à l’odeur assez désagréable. Ils démontrent par ce dégagement presque nauséabond que le charbon n’est pas d’excellente qualité et qu’il  contient probablement trop de souffre.  J’ai senti le même ''parfum'' caractéristique en 1968  dans une ville lors d’un voyage en DDR (RDA). A cette époque ce pays, en effet, utilisait un charbon de très mauvaise qualité, saturé de souffre et à cet instant là, je me suis senti  tout à coup, transporté  20 ans en arrière.  


Les écoles à Rennes utilisent le coke  pour le chauffage des établissements scolaires. Sa transformation est très polluante. Les résidus solides qu’elle produit, tel que le mâchefer, contiennent des métaux lourds et des dioxines. Pourtant, beaucoup de pistes qui entourent les terrains de sport de Rennes son recouvertes de ce matériau, pilé et damé. Le stade de la T.A. par exemple, rue Leguen de Kérangal mais aussi  le stade du vélodrome.
Les écoles à Rennes utilisent le coke  pour le chauffage des établissements scolaires. Sa transformation est très polluante. Les résidus solides qu’elle produit, tel que le mâchefer, contiennent des métaux lourds et des dioxines. Pourtant, beaucoup de pistes qui entourent les terrains de sport de Rennes son recouvertes de ce matériau, pilé et damé. Le stade de la T.A. par exemple, rue Leguen de Kérangal mais aussi  le stade du vélodrome.
817

modifications

Menu de navigation