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« Rue Hersart de la Villemarqué » : différence entre les versions

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En août 1837, La Villemarqué avait proposé à Salvandy, ministre de l'Instruction publique, de publier un recueil de ''Chants populaires de la Bretagne-Armorique'', afin de contribuer à l'histoire de France, demande  rejetée.
En août 1837, La Villemarqué avait proposé à Salvandy, ministre de l'Instruction publique, de publier un recueil de ''Chants populaires de la Bretagne-Armorique'', afin de contribuer à l'histoire de France, demande  rejetée.


La Villemarqué soutint les travaux linguistiques de Jean-François Le Gonidec, auteur d'une Grammaire celto-bretonne (1807) première à décrire le phénomène des mutations et à traiter du genre des noms.
La Villemarqué soutint les travaux linguistiques de [[Jean-François Le Gonidec]], auteur d'une Grammaire celto-bretonne (1807,) première à décrire le phénomène des mutations et à traiter du genre des noms.


Il publia à ses frais en août 1839 le ''Barzaz Breiz'', chants populaires de la Bretagne qui lui donne  un certain succès. George Sand  exprime son admiration pour « les diamants du Barzaz Breiz », lors de la parution de la seconde édition en 1845. Yves Le Berre juge que l'appropriation du Barzaz Breiz par les nationalistes bretons au 20e siècle est un contresens et que La Villemarqué défendait, en fait, le rôle social et politique de l'aristocratie terrienne et de la religion catholique dans la France bourgeoise du 19e siècle. À l'opposé d'un Olier Mordrel, il considère qu'il n'a jamais été séparatiste.  
Il publia à ses frais en août 1839 le ''Barzaz Breiz'', chants populaires de la Bretagne qui obtint un certain succès. George Sand  exprima son admiration pour « les diamants du Barzaz Breiz », lors de la parution de la seconde édition en 1845. Yves Le Berre juge que l'appropriation du Barzaz Breiz par les nationalistes bretons au 20e siècle est un contresens et que La Villemarqué défendait, en fait, le rôle social et politique de l'aristocratie terrienne et de la religion catholique dans la France bourgeoise du 19e siècle. À l'opposé d'un Olier Mordrel, il considère qu'il n'a jamais été séparatiste.  


Le ''Barzaz Breiz'' n'est pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l'édition de 1839 et 2 500 pour celle de 1867, mais il connaît un succès immédiat parmi les lettrés de la capitale, pour deux raisons : la beauté poétique de l'édition et l'attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. Ses écrits ont un écho très réduit parmi la population bretonnante, mais une influence considérable sur le monde des lettrés bretonnants et hors de Bretagne.  
Le ''Barzaz Breiz'' ne fut pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l'édition de 1839 et 2 500 pour celle de 1867, mais il connut un succès immédiat parmi les lettrés de la capitale, pour deux raisons : la beauté poétique de l'édition et l'attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. Ses écrits ont un écho très réduit parmi la population bretonnante, mais une influence considérable sur le monde des lettrés bretonnants et hors de Bretagne.  


A partir des années 1860 et 1870, à la suite d'Ernest Renan, auteur en 1854 d'une critique parue dans La ''Revue des Deux Mondes'' dans laquelle il s'interrogeait sur les commentaires ajoutés aux chants du Barzaz Breiz pour prouver leur authenticité, plusieurs chercheurs bretons, en particulier Luzel <ref> [[rue Luzel]]</ref> (dans ''Gwerzioù Breiz-Izel'', chants populaires de la Basse-Bretagne) et Joseph Loth<ref>[[square Loth]]</ref>, remettent en cause l'authenticité du Barzaz Breizh et la polémique se prolonge depuis.
A partir des années 1860 et 1870, à la suite d'Ernest Renan, auteur en 1854 d'une critique parue dans La ''Revue des Deux Mondes'' dans laquelle il s'interrogeait sur les commentaires ajoutés aux chants du Barzaz Breiz pour prouver leur authenticité, plusieurs chercheurs bretons, en particulier Luzel <ref> [[rue Luzel]]</ref> (dans ''Gwerzioù Breiz-Izel'', chants populaires de la Basse-Bretagne) et Joseph Loth<ref>[[square Loth]]</ref>, remettent en cause l'authenticité du Barzaz Breizh et la polémique se prolonge depuis.
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