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Il habite Rennes deux ans à partir d'octobre 1858, au n°23 de la [[rue Saint-Melaine]]<ref> Ouest-Eclair, 3 juillet 1941</ref>.La rencontre avec Adolphe Orain <ref>[[Allée Adolphe Orain]]</ref>, folkloriste de Haute-Bretagne, et surtout l'appui d'Ernest Renan, lui permirent d'obtenir plusieurs missions annuelles du ministre de l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne. Il collecta ainsi, surtout dans le Trégor, beaucoup de chants, contes et pièces de théâtre et en tira plusieurs livres. Mais l'une de ses premières publications fut un recueil de poèmes personnels en 1865, ''Bepred Breizad'', avec traduction française, célébrant les Bretons  et la langue.
Il habite Rennes deux ans à partir d'octobre 1858, au n°23 de la [[rue Saint-Melaine]]<ref> Ouest-Eclair, 3 juillet 1941</ref>.La rencontre avec Adolphe Orain <ref>[[Allée Adolphe Orain]]</ref>, folkloriste de Haute-Bretagne, et surtout l'appui d'Ernest Renan, lui permirent d'obtenir plusieurs missions annuelles du ministre de l'Instruction publique pour la recherche de vieux textes littéraires en Basse-Bretagne. Il collecta ainsi, surtout dans le Trégor, beaucoup de chants, contes et pièces de théâtre et en tira plusieurs livres. Mais l'une de ses premières publications fut un recueil de poèmes personnels en 1865, ''Bepred Breizad'', avec traduction française, célébrant les Bretons  et la langue.
En 1868, il commence à publier les résultats de ses collectes dans les ''Gwerziou'' (« Chants » ou complaintes), puis les ''Soniou'' (« Chansons »), en édition bilingue. Le second volume de ''gwerziou'' parait en 1874. Puis il publie  en français des ''Contes et Récits populaires des Bretons armoricains''. Le recueil bilingue de ''Soniou''  parait en 1890, avec la collaboration d'Anatole Le Braz qui rédige la préface.


En 1872, il lut au congrès de l'''Association bretonne'' à Saint-Brieuc une mise en cause  de l'authenticité des chants du ''Barzaz Breiz'' publié par Théodore [[Hersart de la Villemarqué]] 33 ans plus tôt. Une polémique s'ensuivitt et son texte, refusé par l'Association bretonne, fut édité par ses soins. Cette polémique dura plus d'un siècle.
Il commence à publier les résultats de ses collectes dans les ''Gwerziou'' (« Chants » ou complaintes), puis les ''Soniou'' (« Chansons »), en édition bilingue. Le second volume de ''gwerziou'' parait en 1874. Puis il publie  en français des ''Contes et Récits populaires des Bretons armoricains''. Le recueil bilingue de ''Soniou''  parait en 1890, avec la collaboration d'Anatole Le Braz qui rédige la préface.
 
En 1872, il lut au congrès de l'''Association bretonne'' à Saint-Brieuc une mise en cause  de l'authenticité des chants du ''Barzaz Breiz'' publié par Théodore [[Hersart de la Villemarqué]] 33 ans plus tôt. Une polémique s'ensuivit et son texte, refusé par l'Association bretonne, fut édité par ses soins. Cette polémique dura plus d'un siècle.


Il fut journaliste politique de 1874 à 1880 à l'''Avenir de Morlaix'', journal républicain, puis juge de paix à Daoulas. En 1881 il trouva une position fixe en qualité de conservateur des Archives départementales du Finistère à Quimper. Il y rencontra Anatole Le Braz<ref>[[Rue Anatole Le Braz]]</ref>, alors professeur, qui devint son disciple et continua son œuvre.
Il fut journaliste politique de 1874 à 1880 à l'''Avenir de Morlaix'', journal républicain, puis juge de paix à Daoulas. En 1881 il trouva une position fixe en qualité de conservateur des Archives départementales du Finistère à Quimper. Il y rencontra Anatole Le Braz<ref>[[Rue Anatole Le Braz]]</ref>, alors professeur, qui devint son disciple et continua son œuvre.
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