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[[File:Plan de 1726 (Presidial - Parlement).jpg|thumb|300px|En bas à gauche de cet extrait du plan de 1726, la Place Neuve avec un projet de [[présidial de Rennes|présidial]] au nord et non à l'ouest comme il fut édifié finalement.]] | [[File:Plan de 1726 (Presidial - Parlement).jpg|thumb|300px|En bas à gauche de cet extrait du plan de 1726, la Place Neuve avec un projet de [[présidial de Rennes|présidial]] au nord et non à l'ouest comme il fut édifié finalement.]] | ||
== A la suite de l'incendie de 1720... == | |||
À [[Rennes]], la '''place de la Mairie''' a été créée à la suite de l'[[incendie de 1720]] et presqu'au centre de la zone détruite. Avant la construction du théâtre, une "''place aux Arbres''" plantée de tilleuls joignait l'angle sud-ouest de la [[place du Parlement]], ce qui donnait à cet ensemble une forme irrégulière. | À [[Rennes]], la '''place de la Mairie''' a été créée à la suite de l'[[incendie de 1720]] et presqu'au centre de la zone détruite. Avant la construction du théâtre, une "''place aux Arbres''" plantée de tilleuls joignait l'angle sud-ouest de la [[place du Parlement]], ce qui donnait à cet ensemble une forme irrégulière. | ||
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De "''Place Neuve''" à sa création, elle devint "''place Royale''" puis, à l'époque de la Révolution, "''place [[Le Chapelier]]"'', du nom du député de Rennes, président de l'Assemblée constituante, avant de devenir "''place d'Armes''" avec un intermède de "''place Marat''" ! En [[1807]] elle devient... "''place Napoléon''", puis "''place Impériale''" pour redevenir "''place d'Armes''" à la chute de l'Empire mais... redevient, en [[1830]], "''place Napoléon''" et peu après va devenir enfin officiellement "''place de la Mairie''". Le 21 janvier 1941 le conseil municipal la dénomme "''place du Maréchal-Pétain''", nom annulé le 16 septembre 1944. On peut penser que les Rennais contemporains n'ont guère suivi dans la pratique ces dénominations successives, s'en tenant, pour la plupart, au nom "place de la Mairie" que... l'on décline aussi en breton ''Plazenn an Ti-Ker''. | De "''Place Neuve''" à sa création, elle devint "''place Royale''" puis, à l'époque de la Révolution, "''place [[Le Chapelier]]"'', du nom du député de Rennes, président de l'Assemblée constituante, avant de devenir "''place d'Armes''" avec un intermède de "''place Marat''" ! En [[1807]] elle devient... "''place Napoléon''", puis "''place Impériale''" pour redevenir "''place d'Armes''" à la chute de l'Empire mais... redevient, en [[1830]], "''place Napoléon''" et peu après va devenir enfin officiellement "''place de la Mairie''". Le 21 janvier 1941 le conseil municipal la dénomme "''place du Maréchal-Pétain''", nom annulé le 16 septembre 1944. On peut penser que les Rennais contemporains n'ont guère suivi dans la pratique ces dénominations successives, s'en tenant, pour la plupart, au nom "place de la Mairie" que... l'on décline aussi en breton ''Plazenn an Ti-Ker''. | ||
[[Fichier:Groupe_de_boucher.jpeg|200px|left|thumb|<ref> ed. de la Grande Photographie "Bernard", Rennes</ref>]] | |||
[[Fichier:La_place_fin_des_annees_50.jpeg|300px|right|thumb|La place de la Mairie, côté théâtre, à la fin des années 50 : parc pour Simca Aronde, 203 Peugeot, Versailles, avec un bus des TUR (Transports urbains rennais) qui avaient succédé aux tramways en 1952 et... quelques fleuristes - ''n° 206'', ''éd. non indiqué'']] | [[Fichier:La_place_fin_des_annees_50.jpeg|300px|right|thumb|La place de la Mairie, côté théâtre, à la fin des années 50 : parc pour Simca Aronde, 203 Peugeot, Versailles, avec un bus des TUR (Transports urbains rennais) qui avaient succédé aux tramways en 1952 et... quelques fleuristes - ''n° 206'', ''éd. non indiqué'']] | ||
Les passants sur la place purent voir, au fil des ans et des régimes, en haut du campanile : une grande fleur de lys de tôle à quatre branches, puis un bonnet phrygien remplacé par un aigle, auquel succéda une nouvelle fleur de lys. La République s'abstint. En 1793, la statue du roi disparut de la niche de l'hôtel de ville, qui resta vide jusqu'en septembre 1911 quand on y installa un groupe du statuaire cessonnais [[Jean Boucher]], symbolisant l'union de la Bretagne ( à genoux) au roi de France (assis), ensemble que firent sauter des indépendantistes au petit matin du 7 août [[1932]], année du quadricentenaire de l'acte d'union. | Les passants sur la place purent voir, au fil des ans et des régimes, en haut du campanile : une grande fleur de lys de tôle à quatre branches, puis un bonnet phrygien remplacé par un aigle, auquel succéda une nouvelle fleur de lys. La République s'abstint. En 1793, la statue du roi disparut de la niche de l'hôtel de ville, qui resta vide jusqu'en septembre 1911 quand on y installa un groupe du statuaire cessonnais [[Jean Boucher]], symbolisant l'union de la Bretagne ( à genoux) au roi de France (assis), ensemble que firent sauter des indépendantistes au petit matin du 7 août [[1932]], année du quadricentenaire de l'acte d'union. | ||
== haïku de nuit == | |||
=== haïku de nuit === | |||
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===références=== | ===références=== | ||
<references/> | <references/> | ||
===Lien interne=== | |||
[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 18, 26 et 42 | [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 18, 26 et 42 | ||
== | ==Articles connexes== | ||
*[[Hôtel de Ville]] | *[[Hôtel de Ville]] | ||
*[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]] | *[[7 août 1932 : le monument d'Union de la Bretagne à la France saute]] |
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