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La '''rue Ange Blaise''' relie la [[rue de l'Alma]], à l'est, à la [[rue de Nantes]], à l'ouest. Cette voie, parallèle à la [[rue Paul Féval]] et à la [[rue Ginguené]] reçut ce nom en [[1888]].
La '''rue Ange Blaise''' relie la [[rue de l'Alma]], à l'est, à la [[rue de Nantes]], à l'ouest. Cette voie, parallèle à la [[rue Paul Féval]] et à la [[rue Ginguené]] reçut ce nom en [[1888]].


Ange Blaize (car ne nom de famille s'orthographie avec un z selon l'orthographe donnée d'ailleurs dans l'ouvrage de  Lucien Decombe)<ref> ''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>), naquit à Saint-Malo en 1811. Neveu de Félicité de La Mennais, il fut l'auteur d'un essai biographique sur son oncle. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, oùt il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1971, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.
Ange Blaize (car le nom de famille s'orthographie avec un z selon l'orthographe donnée d'ailleurs dans l'ouvrage de  Lucien Decombe)<ref> ''Notices sur les rues de la ville de Rennes'', par Lucien Decombe, Alphonse Leroy, éditeur-1892</ref>), naquit à Saint-Malo en 1811. Neveu de Félicité de La Mennais, il fut l'auteur d'un essai biographique sur son oncle. Avocat à Rennes, c'est à Paris qu'il se fit connaître en étant nommé, en 1848, directeur du Mont-de-piété, oùt il abaissa à 4,5% des taux presque usuraires, appliquant ses connaissances en matière de banques de prêt. En 1870, il contracta, à 58 ans, un engagement volontaire mais fut nommé préfet d'Ille-et-Vilaine par le gouvernement de la Défense nationale. Pendant les cinq mois à ce poste, de septembre 1870 à février 1971, il refusa d'habiter l'hôtel de préfecture et refusa tout traitement mais quant il y fut obligé, il le reversa au bureau de bienfaisance de Rennes.


Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier :  " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle''-Mémoire -  Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>
Les obsèques de ce républicain laïc, "mort en chrétien" étaient annoncées à Combourg écrivit le journal d'Ille-Vilaine, qui dut, deux jours après rectifier :  " Contrairement à ce que l'on nous avait annoncé, l'enterrement sera purement civil".<ref>''Recherches sur l'histoire de Rennes au 19e siècle''-Mémoire -  Université du Temps Libre du Pays de Rennes. vol.13, p. 154 - 2003</ref>
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