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« Henri IV à Rennes » : différence entre les versions
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Le roi quitte officiellement Rennes le 15 mai mais serait resté auparavant pour chasser, et la petite histoire dit qu'il se serait reposé à l'ombre d'un chêne, dont on voyait encore le tronc au début du siècle dernier, au lieu-dit Sainte-Foy, près de la [[Prévalaye]], et aurait assisté à des joutes et à des danses villageoises. Comment était alors Henri IV ? Le notaire rennais Pichart le décrit '':" C'est un fort agréable prince et fort familier à tout le monde, et meslé en toutes choses,sans grandes longueurs de discours, et adonné à toutes sortes d'exercices. De moyenne taille, la barbe toute blanche, le poil blond commençant à griser, et l'oeil plaisant et agréable. Il peut avoir 46 à 47 ans, néanmoins la barbe le rend plus vieil qu'il n'est. Il disait à tous quelques bons mots en passant car il sçait et cognoist tout"''. | Le roi quitte officiellement Rennes le 15 mai mais serait resté auparavant pour chasser, et la petite histoire dit qu'il se serait reposé à l'ombre d'un chêne, dont on voyait encore le tronc au début du siècle dernier, au lieu-dit Sainte-Foy, près de la [[Prévalaye]], et aurait assisté à des joutes et à des danses villageoises. Comment était alors Henri IV ? Le notaire rennais Pichart le décrit '':" C'est un fort agréable prince et fort familier à tout le monde, et meslé en toutes choses,sans grandes longueurs de discours, et adonné à toutes sortes d'exercices. De moyenne taille, la barbe toute blanche, le poil blond commençant à griser, et l'oeil plaisant et agréable. Il peut avoir 46 à 47 ans, néanmoins la barbe le rend plus vieil qu'il n'est. Il disait à tous quelques bons mots en passant car il sçait et cognoist tout"''. | ||
Certes, la capitale bretonne avait ainsi eu l'insigne honneur de la visite royale mais les aménagements d'accueil et les réjouissances avaient un coût que le bon peuple fut amené à assumer en partie puisque le "capitaine de ville" avait décidé de percevoir pendant un an la taxe du "sou et liard par pot".<ref>''Recherches sur l'administration municipale de Rennes au temps de Henri IV'', par Henri Carré-1888 </ref> | Certes, la capitale bretonne avait ainsi eu l'insigne honneur de la visite royale mais les aménagements d'accueil et les réjouissances avaient un coût que le bon peuple fut amené à assumer en partie puisque le "capitaine de ville" avait décidé de percevoir pendant un an la taxe du "sou et liard par pot".<ref>''Recherches sur l'administration municipale de Rennes au temps de Henri IV'', par Henri Carré - Maison Quentin, Paris 1888 </ref> | ||
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