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Le square Claire et Guy Champollion a été dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 12 Juillet 2004, pour le trentième anniversaires de l'ADFI et pour une espace vert situé à proximité de la [[rue Frédéric Mistral]] où se trouvait le cabinet médical de Guy Champollion.
Le square Claire et Guy Champollion a été dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 12 Juillet 2004, pour le trentième anniversaires de l'ADFI et pour une espace vert situé à proximité de la [[rue Frédéric Mistral]] où se trouvait le cabinet médical de Guy Champollion.


== Biographie Claire Champollion,universitaire.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Biographie Claire et Guy Champollion.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
 


Claire, Amélie Lamy est née le 27 août 1920 à Paris (5e), d'un père, Alfred Lamy polyglotte et fin lettré, qui tient le magasin de meubles de ses beaux-parents, établis dans le quartier du Marais, à Paris. Sa mère, Marguerite Bloch également cultivée et très indépendante d'esprit, forme les jeunes ouvrières parisiennes aux arts ménagers ; elle publie également des articles et des ouvrages traitant de ces questions. Ses parents se sont rencontrés en 1916, lorsqu'Alfred est hospitalisé à la suite de sa troisième blessure à l'Ecole Polytechnique où Marguerite est infirmière volontaire.
Claire, Amélie Lamy est née le 27 août 1920 à Paris (5e), d'un père, Alfred Lamy polyglotte et fin lettré, qui tient le magasin de meubles de ses beaux-parents, établis dans le quartier du Marais, à Paris. Sa mère, Marguerite Bloch également cultivée et très indépendante d'esprit, forme les jeunes ouvrières parisiennes aux arts ménagers ; elle publie également des articles et des ouvrages traitant de ces questions. Ses parents se sont rencontrés en 1916, lorsqu'Alfred est hospitalisé à la suite de sa troisième blessure à l'Ecole Polytechnique où Marguerite est infirmière volontaire.
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Claire devient, à 21 ans, la plus jeune agrégée d'Allemand de France, puis débute ensuite une carrière dans différents lycées.
Claire devient, à 21 ans, la plus jeune agrégée d'Allemand de France, puis débute ensuite une carrière dans différents lycées.


En 1946, alors qu'elle est interprète au sein des Forces Françaises en Allemagne elle rencontre Guy Champollion, Entre eux c'est le coup le foudre et le 16 Octobre 1946, ils se marient à la Mairie du 16ème arrondissement à Paris.
En 1946, alors qu'elle est interprète au sein des Forces Françaises en Allemagne elle rencontre Guy Champollion, fils de petits agriculteurs de montagnes à Valjouffrey dans l'Isère, qui était mobilisé pour la durée de la guerre en Afrique du Nord. Il participe à la Campagne de France en 1944-1945 et se retrouve stationné en Allemagne pour quelques mois. Entre eux c'est le coup le foudre et le 16 Octobre 1946, ils se marient à la Mairie du 16ème arrondissement à Paris.
 
Son mari Guy est d'abord instructeur en météorologie dans l'Aviation Légère de l'Armée de Terre à Salon-de-Provence, puis ingénieur en météorologie à Paris, il entreprend en 1955, à 34 ans, de faire des études de médecine, alors que le couple a déjà plusieurs enfants. Diplômé en 1962, l'année suivante il s'installe à Rennes. Il ouvre son cabinet de médecine générale, Rue Louis Mazan, dans le quartier Sainte-Thérèse à Rennes, appelé également quartier des Castors. Quartier qui est alors en pleine expansion qui est habité en majorité par une population d'employés et d'ouvriers.


La même année Claire Champollion est elle nommée professeur à la faculté de Rennes et va poursuivre sa carrière jusqu'en 1978. Active dans les échanges franco-allemands, elle s'occupe également d'un centre de rencontre œcuménique qui réunit en Allemagne les jeunes de plusieurs continents. Ces engagements sont intimement liés aux années de guerre qui ont marqué sa jeunesse, notamment au travers des persécutions qui ont atteint sa famille maternelle de confession juive.
La même année Claire Champollion est elle nommée professeur à la faculté de Rennes et va poursuivre sa carrière jusqu'en 1978. Active dans les échanges franco-allemands, elle s'occupe également d'un centre de rencontre œcuménique qui réunit en Allemagne les jeunes de plusieurs continents. Ces engagements sont intimement liés aux années de guerre qui ont marqué sa jeunesse, notamment au travers des persécutions qui ont atteint sa famille maternelle de confession juive.


Claire Champollion va continuer sa carrière de professeur jusqu'en 1978, très active dans les échanges franco-allemands.
Guy Champollion est confronté aux difficultés du médecin isolé au milieu de ces grands ensembles alors dépourvus d'équipements sociaux, il s'engage alors auprès de la profession pour la création de cabinets de groupes, plus à même de répondre aux besoins de la médecine de ville : équipements, permanence, garde de nuit. Ce cabinet de groupe s'installe dans un rez-de-chaussée de la rue Frédéric Mistral, en 1972, avec trois autres médecins.


Un soir d'Octobre 1974, au domicile de la famille Champollion c'est l'inquiétude, l'un des enfants qui à juste 18 ans n'est pas rentré, le vélomoteur n'est pas dans le garage. Appels à la police et dans les hôpitaux : rien. Ce n'est que cinq jours plus tard que le téléphone sonne, c'est lui, il est à Lyon, mais ne peut pas dire ce qu'il y fait et ne peut pas laisser d'adresse, mais un indice à été donné, il a parlé d'AUCM. Que veut dire ce sigle ? En moins d'une journée les parents découvrent que se sigle est présent sur Rennes, rue de Bertrand et que c'est un mouvement religieux : "l'Association pour Unification du Christianisme Mondial". Ils se rendent alors au siège de cette association et obtiennent des tracts où ils trouvent l'adresse des autres sièges en France dont celui de Lyon.
Un soir d'Octobre 1974, au domicile de la famille Champollion c'est l'inquiétude, l'un des enfants qui à juste 18 ans n'est pas rentré, le vélomoteur n'est pas dans le garage. Appels à la police et dans les hôpitaux : rien. Ce n'est que cinq jours plus tard que le téléphone sonne, c'est lui, il est à Lyon, mais ne peut pas dire ce qu'il y fait et ne peut pas laisser d'adresse, mais un indice à été donné, il a parlé d'AUCM. Que veut dire ce sigle ? En moins d'une journée les parents découvrent que se sigle est présent sur Rennes, rue de Bertrand et que c'est un mouvement religieux : "l'Association pour Unification du Christianisme Mondial". Ils se rendent alors au siège de cette association et obtiennent des tracts où ils trouvent l'adresse des autres sièges en France dont celui de Lyon.
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En Juillet 1975, Guy Champollion décède brutalement, à l'âge de 54 ans et la secte va alors écrire à tous ces disciples à travers le monde que "le père satanique a été emporté par Satan". Lors de leurs démarchages dans les rues ils vont même menacer du même sort tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. Claire Champollion va continuer le combat, mais comme simple adhérente de l'association, car celle-ci a pris tellement d'ampleur que Claire ne se sent pas capable de diriger une telle organisation. Elle va alors recueillir, traduire et diffuser quantité de documents et témoignages pour alimenter le travail de l'ADFI.
En Juillet 1975, Guy Champollion décède brutalement, à l'âge de 54 ans et la secte va alors écrire à tous ces disciples à travers le monde que "le père satanique a été emporté par Satan". Lors de leurs démarchages dans les rues ils vont même menacer du même sort tous ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. Claire Champollion va continuer le combat, mais comme simple adhérente de l'association, car celle-ci a pris tellement d'ampleur que Claire ne se sent pas capable de diriger une telle organisation. Elle va alors recueillir, traduire et diffuser quantité de documents et témoignages pour alimenter le travail de l'ADFI.


Claire Champollion va continuer sa carrière de professeur jusqu'en 1978, très active dans les échanges franco-allemands.


Son militantisme et sa disponibilité au service de la paix, des libertés, du respect des personnes et des droits de l'Homme l'habiteront jusqu'à sa disparition, le 24 juillet 2003, à Neuilly-sur-Seine.
Son militantisme et sa disponibilité au service de la paix, des libertés, du respect des personnes et des droits de l'Homme l'habiteront jusqu'à sa disparition, le 24 juillet 2003, à Neuilly-sur-Seine.
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