« Allée Georges Brand » : différence entre les versions

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Son père Théodore (1882-1952), serrurier de métier, s'est installé au 80 [[rue de Nantes]] à Rennes au tout début du XXe siècle. En 1936, il installe sa ferronnerie dans un immeuble construit par le prolifique architecte et entrepreneur Jean Legaud (1892-1976), au numéro 11 de la [[rue Noël du Fail]]. Il s'agit d'un endroit plus grand avec l'habitation au-dessus. Legaud laisse sa signature sur certains immeubles et se porte parfois vers le style Mauresque, en plaçant des oriels sur ses façades, une fenêtre en encorbellement aménagée sur un ou plusieurs niveaux, un motif très à la mode dans les années 1930. Il laisse des surfaces planes pour les édifices de la rue Noël du Fail, plus modestes et en marge du centre de la ville<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/Jean-Legaud-1892-1976-un-entrepreneur-etonnant-1#:~:text=Entre%201925%20et%201942%2C%20Jean,et%20%C3%A0%20la%20classe%20moyenne.</ref>. Georges et l'un de ses frères, René (1917-1986), y travailleront avec lui. Théodore Brand réalise notamment la grille de la piscine Saint-Georges et celle du Crédit lyonnais de la ville en 1924. La porte de la chapelle Sainte-Famille, près du [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] est l'œuvre de la maison Brand, tout comme une autre porte située derrière la [[prison des femmes]] [[rue Corentin Carré]] représentant des fables de La Fontaine.
Son père Théodore (1882-1952), serrurier de métier, s'est installé au 80 [[rue de Nantes]] à Rennes au tout début du XXe siècle. En 1936, il installe sa ferronnerie dans un immeuble construit par le prolifique architecte et entrepreneur Jean Legaud (1892-1976), au numéro 11 de la [[rue Noël du Fail]]. Il s'agit d'un endroit plus grand avec l'habitation au-dessus. Legaud laisse sa signature sur certains immeubles et se porte parfois vers le style Mauresque, en plaçant des oriels sur ses façades, une fenêtre en encorbellement aménagée sur un ou plusieurs niveaux, un motif très à la mode dans les années 1930. Il laisse des surfaces planes pour les édifices de la rue Noël du Fail, plus modestes et en marge du centre de la ville<ref>http://www.placepublique-rennes.com/article/Jean-Legaud-1892-1976-un-entrepreneur-etonnant-1#:~:text=Entre%201925%20et%201942%2C%20Jean,et%20%C3%A0%20la%20classe%20moyenne.</ref>. Georges et l'un de ses frères, René (1917-1986), y travailleront avec lui. Théodore Brand réalise notamment la grille de la piscine Saint-Georges et celle du Crédit lyonnais de la ville en 1924. La porte de la chapelle Sainte-Famille, près du [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] est l'œuvre de la maison Brand, tout comme une autre porte située derrière la [[prison des femmes]] [[rue Corentin Carré]] représentant des fables de La Fontaine.


Georges Brand a notamment collaboré comme ferronnier au second-œuvre de l'[[église Sainte-Thérèse]]<ref>Cité dans l'article Wikipédia sur {{w|Hyacinthe Perrin}}</ref>, dont l'architecte est {{w|Hyacinthe Perrin},<ref>[[place Hyacinthe Perrin]]</ref> dans une équipe qui comprenait de nombreuses figures locales : les [https://rennes-paroisse-sainte-therese-sacres-coeurs.fr/la-dynastie-rault-quatre-generations-de-maitres-verriers/ frères Rault] maîtres-verriers, le sculpteur {{w|Albert Bourget}}, le peintre {{w|Louis Garin}}, [[Isidore Odorico]] le mosaïste, l'orfèvre [[Émile-Louis Evellin]]<ref>{{w|Évellin (orfèvres)}} qui arrive à Rennes en 1924 et installe son atelier au 12, [[passage des Carmélites]] à Rennes. Il fut président de la Chambre des métiers d'Ille-et-Vilaine, et conseiller général du canton nord-ouest de Rennes de 1963 à 1973.
Georges Brand a notamment collaboré comme ferronnier au second-œuvre de l'[[église Sainte-Thérèse]]<ref>Cité dans l'article Wikipédia sur {{w|Hyacinthe Perrin}}</ref>, dont l'architecte est {{w|Hyacinthe Perrin},<ref>[[place Hyacinthe Perrin]]</ref> dans une équipe qui comprenait de nombreuses figures locales : les [https://rennes-paroisse-sainte-therese-sacres-coeurs.fr/la-dynastie-rault-quatre-generations-de-maitres-verriers/ frères Rault] maîtres-verriers, le sculpteur {{w|Albert Bourget}}, le peintre {{w|Louis Garin}}, [[Isidore Odorico]] le mosaïste, l'orfèvre [[Émile-Louis Evellin]]<ref>{{w|Évellin (orfèvres)}}</ref> qui arrive à Rennes en 1924 et installe son atelier au 12, [[passage des Carmélites]] à Rennes. Il fut président de la Chambre des métiers d'Ille-et-Vilaine, et conseiller général du canton nord-ouest de Rennes de 1963 à 1973.


Un espace de conférences porte son nom au sein de la chambre des métiers et de l'artisanat basée au 1 [[rue de l'Alma]] à Rennes.
Un espace de conférences porte son nom au sein de la chambre des métiers et de l'artisanat basée au 1 [[rue de l'Alma]] à Rennes.

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