« René Marie Andrieux, prêtre martyr » : différence entre les versions

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La constitution civile du clergé adoptée par l’Assemblée nationale  le 12 juillet 1790,  il refuse de prêter le serment constitutionnel et sa communauté fait de même. Andrieux et ses prêtres sont arrêtés le 12 août 1792 et emprisonnés au séminaire Saint-Firmin où  Andrieux  et une trentaine de compagnons sont massacrés, sans jugement, le 3 septembre 1792.
La constitution civile du clergé adoptée par l’Assemblée nationale  le 12 juillet 1790,  il refuse de prêter le serment constitutionnel et sa communauté fait de même. Andrieux et ses prêtres sont arrêtés le 12 août 1792 et emprisonnés au séminaire Saint-Firmin où  Andrieux  et une trentaine de compagnons sont massacrés, sans jugement, le 3 septembre 1792.
En août 1792, les autorités révolutionnaires l’arrêtèrent, ainsi que de nombreux autres curés, et il fut emprisonné au séminaire Saint-Firmin à Paris. Le 3 septembre 1792, au cours d’un massacre, il fut tué, sans jugement, avec 70 de ses compagnons d’infortune. Il fut enseveli, avec les autres exécutés, dans une fosse commune du cimetière de Saint-Sulpice à Vaugirard.
En août 1792, les autorités révolutionnaires l’arrêtèrent, ainsi que de nombreux autres curés, et il fut emprisonné au séminaire Saint-Firmin à Paris. Le 3 septembre 1792, au cours d’un massacre, il fut tué, sans jugement, avec 70 de ses compagnons d’infortune. Il fut enseveli, avec les autres exécutés, dans une fosse commune du cimetière de Saint-Sulpice à Vaugirard.
[[Fichier:B%C3%A9atification_de_4_Rennais.png|250px|right|thumb|Ouest-Eclair du 9 octobre 1926]]
Il a été béatifié  par le pape Pie XI le 17 octobre 1926, dans les rangs des martyrs de la Révolution française, avec une fête liturgique célébrée le 3 septembre chaque année.
René-Marie Andrieux fut, comme Marcel Callo un siècle et demi plus tard, victime de ses convictions religieuses. <ref> ''Le bienheureux René-Marie Andrieux : un martyr oublié, une mémoire à raviver''. Jean-Christophe Collet.https://www.rennes-infos-autrement.fr/ </ref>
En fait, la ville de Rennes, où René-Marie Andrieux est né et a grandi, a quelque peu ignoré ce bienheureux (dont la date de naissance est erronée). La raison en est peut-être à l'absence de toute évocation dans le journal l'''Ouest-Eclair'' qui, en 1926, après avoir égrené plusieurs noms de futurs bienheureux au fil de ses pages, donne un entrefilet citant quatre  noms de bientôt bienheureux qualifiés de Rennais, dont un seul, Julien Poulain dit Delaunay, a longtemps vécu à Rennes, chantre à l'église Toussaints.
Une plaque  de marbre  est consacrée à la mémoire de René Marie Andrieux,  que l’on peut voir dans la [[basilique Saint-Sauveur]], à gauche dans l’entrée.<ref> ''Le bienheureux René-Marie Andrieux : un martyr oublié, une mémoire à raviver''. Jean-Christophe Collet.https://www.rennes-infos-autrement.fr/ </ref>


Malgré ou à cause de cette fin tragique, sa mémoire a survécu. Béatifié  par le pape Pie XI le 17 octobre 1926, il rejoignait ainsi les rangs des martyrs de la Révolution française, avec une fête liturgique célébrée le 3 septembre chaque année. René-Marie Andrieux fut, comme Marcel Callo un siècle et demi plus tard, victime de ses convictions religieuses. <ref> ''Le bienheureux René-Marie Andrieux : un martyr oublié, une mémoire à raviver''. Jean-Christophe Collet.https://www.rennes-infos-autrement.fr/ </ref>


La ville de Rennes, où René-Marie Andrieux est né et a grandi,  comporte une plaque  de marbre en sa mémoire que l’on peut voir dans la [[basilique Saint-Sauveur]], à gauche dans l’entrée.




===Références===
===Références===
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