« Basilique Saint-Sauveur » : différence entre les versions

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En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.


Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>. Le culte est rétabli en 1795 par l'évêque constitutionnel Claude Le Coz.<ref>[[rue Le Coz]]</ref>  À gauche dans l'entrée  on peut voir dans l'ombre une plaque de marbre en  mémoire du Rennais  René-Marie Andrieux, prêtre jésuite, réfractaire massacré le 3 septembre 1792 à Paris <ref> ''Le bienheureux René-Marie Andrieux : un martyr oublié, une mémoire à raviver''. Jean-Christophe Collet.https://www.rennes-infos-autrement.fr/ </ref>  
Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>. Le culte est rétabli en 1795 par l'évêque constitutionnel Claude Le Coz.<ref>[[rue Le Coz]]</ref>  À gauche dans l'entrée  on peut voir dans l'ombre une plaque de marbre en  mémoire du Rennais  René-Marie Andrieux, prêtre jésuite, réfractaire massacré le 3 septembre 1792 à Paris, béatifié par le pape Pie XI le 17 octobre 1926 <ref> ''Le bienheureux René-Marie Andrieux : un martyr oublié, une mémoire à raviver''. Jean-Christophe Collet.https://www.rennes-infos-autrement.fr/ </ref>  
[[Fichier:Panneau_allemand_Saint-Sauveur.png|200px|left|thumb|Panneau apposé indiquant l'heure du "service évangélique" pour la troupe allemande] et l'adresse de l'écclesiastique]]
[[Fichier:Panneau_allemand_Saint-Sauveur.png|200px|left|thumb|Panneau apposé indiquant l'heure du "service évangélique" pour la troupe allemande] et l'adresse de l'écclesiastique]]
En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''"<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>.
En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''"<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>.
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