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Après la déroute de 1870, il établit pour l'armée un moyen de transport adapté pour le transport des matériels en masse, canons et obus. | Après la déroute de 1870, il établit pour l'armée un moyen de transport adapté pour le transport des matériels en masse, canons et obus. | ||
Fils d'un professeur à l'école de médecine de Rennes, Prosper Charles Marie Péchot naît ''cale de Nemours'', un lieu qui disparaît lors des travaux de couverture de la [[Vilaine ]] entrepris au cours des années 1910, qui aujourd'hui serait situé au niveau de la partie centrale de la [[place de la République]]. Il sort de l'école polytechnique en 1870, il est d'abord affecté en 1873 au 10ème régiment d'artillerie<ref>[[rue du 10e Régiment d'Artillerie]]</ref> puis au 28e régiment d'artillerie à Rennes. L'Artillerie française s'adressa au lieutenant-colonel Prosper Péchot : il se vit confier, dès 1884, la lourde tâche de développer un système de transport par chemin de fer. Il opta pour l'écartement de 60 centimètres contre la volonté de l'Artillerie qui voulait initialement un écartement de 50 cm capable de pénétrer directement dans les casemates de tir, et contre celle du Génie qui préconisait un écartement de 1 mètre pouvant utiliser les réseaux ferrés départementaux. En 1888, grâce aux efforts de Péchot et de Bourdon, ingénieur chez Decauville, eurent lieu à Toul (Meurthe-et-Moselle) les premiers essais de cette voie. Ce fut un succès pour Péchot : cette voie fut adoptée pour différentes places fortes telles que Verdun, Toul, Épinal, Belfort. | Fils d'un professeur à l'école de médecine de Rennes, Prosper Charles Marie Péchot naît ''cale de Nemours'', également appelée ''cale du Pré-Botté''<ref>[[rue du Pré-Botté]]</ref>, un lieu qui disparaît lors des travaux de couverture de la [[Vilaine]] entrepris au cours des années 1910, qui aujourd'hui serait situé au niveau de la partie centrale de la [[place de la République]]. Il sort de l'école polytechnique en 1870, il est d'abord affecté en 1873 au 10ème régiment d'artillerie<ref>[[rue du 10e Régiment d'Artillerie]]</ref> puis au 28e régiment d'artillerie à Rennes. L'Artillerie française s'adressa au lieutenant-colonel Prosper Péchot : il se vit confier, dès 1884, la lourde tâche de développer un système de transport par chemin de fer. Il opta pour l'écartement de 60 centimètres contre la volonté de l'Artillerie qui voulait initialement un écartement de 50 cm capable de pénétrer directement dans les casemates de tir, et contre celle du Génie qui préconisait un écartement de 1 mètre pouvant utiliser les réseaux ferrés départementaux. En 1888, grâce aux efforts de Péchot et de Bourdon, ingénieur chez Decauville, eurent lieu à Toul (Meurthe-et-Moselle) les premiers essais de cette voie. Ce fut un succès pour Péchot : cette voie fut adoptée pour différentes places fortes telles que Verdun, Toul, Épinal, Belfort. | ||
Ce système se composait de tous les éléments nécessaires à l'élaboration rapide d'un réseau de campagne. Le matériel consistait: | Ce système se composait de tous les éléments nécessaires à l'élaboration rapide d'un réseau de campagne. Le matériel consistait: |
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