Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Fusillé pour l'example mais innocent » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 15 : Ligne 15 :
''Lescope''
''Lescope''


=== Un polycopié certifie la mutilation volontaire===
=== Un polycopié comportant la formule de la mutilation volontaire===
[[Fichier:Certificat_blessure_Lescop.png|500px|right|thumb|Certificat retenant une présomption de blessure volontaire]]
[[Fichier:Certificat_blessure_Lescop.png|500px|right|thumb|Certificat retenant une présomption de blessure volontaire]]
À l’hôpital de Châlons-sur-Marne il est examiné par le docteur Buy qui conclut à une présomption de mutilation volontaire. Le certificat, entièrement rédigé à la polycopie, à l’exception des nom et prénoms de Lescop et de l’indication de la perforation récente de la paume de la main, conclut que les bords de la plaie prouvent que le coup a été tiré à bout portant, la présomption de mutilation volontaire ressortant de ce que l’orifice d’entrée du projectile et le tatouage siègent du côté de la paume de la main.  En conséquence  il est traduit devant le Conseil de Guerre permanent du quartier général de la 4e armée et le 18 octobre 1914  et il est condamné à la peine de mort pour abandon de poste devant l’ennemi.  
À l’hôpital de Châlons-sur-Marne il est examiné par le docteur Buy qui conclut à une présomption de mutilation volontaire. Le certificat, entièrement rédigé à la polycopie, à l’exception des nom et prénoms de Lescop et de l’indication de la perforation récente de la paume de la main, conclut que les bords de la plaie prouvent que le coup a été tiré à bout portant, la présomption de mutilation volontaire ressortant de ce que l’orifice d’entrée du projectile et le tatouage siègent du côté de la paume de la main.  En conséquence  il est traduit devant le Conseil de Guerre permanent du quartier général de la 4e armée et le 18 octobre 1914  et il est condamné à la peine de mort pour abandon de poste devant l’ennemi.  
24 830

modifications

Menu de navigation