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Lors de la construction des quais il reçut le nom de [[quai Saint-Yves]], du nom de l'ancien hôpital construit à cet emplacement. En 1888, le conseil municipal lui a substitué le nom du célèbre marin malouin René Duguay-Trouin (1673 - 1736). Des Britanniques décrivent les quais en 1859 et la photo qu'ils en ont prise (voir à gauche):" ''Au premier plan, des deux côtés, des troupes de femmes occupées à laver et, au loin devant un pont, des bains flottants.''(sic) ''Le grand bâtiment, à gauche, ancien couvent avec les lettres ''Tal St. Yves'' grossièrement tracées, sert maintenant de caserne; celui sur la droite, avec un peuplier en avant, est nouveau encore bardé d'échaffaudages. Sur la rambarde qui court le long du quai, quantité de linges étendu à sécher''."<ref> ''Narrative of a Walking Tour in Brittany''p. 268. John Mountenay Jephson - London -1859</ref> | Lors de la construction des quais il reçut le nom de [[quai Saint-Yves]], du nom de l'ancien hôpital construit à cet emplacement. En 1888, le conseil municipal lui a substitué le nom du célèbre marin malouin René Duguay-Trouin (1673 - 1736). Des Britanniques décrivent les quais en 1859 et la photo qu'ils en ont prise (voir à gauche):" ''Au premier plan, des deux côtés, des troupes de femmes occupées à laver et, au loin devant un pont, des bains flottants.''(sic) ''Le grand bâtiment, à gauche, ancien couvent avec les lettres ''Tal St. Yves'' grossièrement tracées, sert maintenant de caserne; celui sur la droite, avec un peuplier en avant, est nouveau encore bardé d'échaffaudages. Sur la rambarde qui court le long du quai, quantité de linges étendu à sécher''."<ref> ''Narrative of a Walking Tour in Brittany''p. 268. John Mountenay Jephson - London -1859</ref> | ||
Au n° 16 du quai s'élevait au fond d'un jardin en terrasses, l'élégant ''hôtel de Palys'', de style néo-gothique, détruit en 1958<ref>[[rue Saint-Yves]]</ref>. En avril 1905, dans le procès-verbal de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, Paul Banéat mentionne qu'il existe ''un vestige fort bien conservé de l'enceinte gallo-romaine de Rennes au numéro 16 du quai Duguay-Trouin''<ref>L'Ouest-Eclair du 14 avril 1905, page 3</ref>. Sur la partie du quai délimitée par la [[rue du Cartage]] et la [[rue Le Bouteiller]] existait, jusqu'en 1844, la ''rue des Juifs'', fermée à ses deux extrémités, <ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Le Roy éd. - 1892</ref>avec à l'est les [[Moulins de la Poissonnerie]]. | Au n° 16 du quai s'élevait au fond d'un jardin en terrasses, l'élégant ''hôtel de Palys'', de style néo-gothique, détruit en 1958<ref>[[rue Saint-Yves]]</ref>. En avril 1905, dans le procès-verbal de la Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, Paul Banéat mentionne qu'il existe ''un vestige fort bien conservé de l'enceinte gallo-romaine de Rennes au numéro 16 du quai Duguay-Trouin''<ref>L'Ouest-Eclair du 14 avril 1905, page 3</ref>. <ref>[[ Remparts de Rennes]] </ref> Sur la partie du quai délimitée par la [[rue du Cartage]] et la [[rue Le Bouteiller]] existait, jusqu'en 1844, la ''rue des Juifs'', fermée à ses deux extrémités, <ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Le Roy éd. - 1892</ref>avec à l'est les [[Moulins de la Poissonnerie]]. | ||
En 1908, en creusant le sol d'un hangar situé dans la cour du n°28 du quai Duguay-Trouin, est découverte une quantité importante d'ossements humains. Les n°22 à 28 du quai occupent les terrains de l'ancien cimetière de l'Hôpital Saint-Yves, que remplace le n°20 actuel. Ce cimetière date sans doute de la fondation de l'hôpital au milieu du XIVè siècle, et il subsista jusqu'à la fin du XVIIIè siècle. A cet endroit aussi, la trace de la première muraille d'enceinte de la ville y est encore visible<ref>L'Ouest-Eclair du 19 juillet 1908, page 3</ref>. | En 1908, en creusant le sol d'un hangar situé dans la cour du n°28 du quai Duguay-Trouin, est découverte une quantité importante d'ossements humains. Les n°22 à 28 du quai occupent les terrains de l'ancien cimetière de l'Hôpital Saint-Yves, que remplace le n°20 actuel. Ce cimetière date sans doute de la fondation de l'hôpital au milieu du XIVè siècle, et il subsista jusqu'à la fin du XVIIIè siècle. A cet endroit aussi, la trace de la première muraille d'enceinte de la ville y est encore visible<ref>L'Ouest-Eclair du 19 juillet 1908, page 3</ref>. |
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