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En Janvier 1846, Jeanne Jugan vient à Rennes pour faire la quête pour les pauvres de Saint-Servan et l'a fait annoncer par les journaux locaux qui rappellent alors le prix Montyon et le discours qui fut fait à l'Académie. Dès le premier jour de cette quête Jeanne Jugan remarque qu'à Rennes il y a également des mendiants comme à Saint-Servan, mais proportionnellement moins nombreux. Elle s'aperçoit qu'il y a beaucoup de misère dans les quartiers pauvres de la ville. Elle projette donc, avec l'autorisation de sa "supérieure" de fonder un établissement à Rennes. | En Janvier 1846, Jeanne Jugan vient à Rennes pour faire la quête pour les pauvres de Saint-Servan et l'a fait annoncer par les journaux locaux qui rappellent alors le prix Montyon et le discours qui fut fait à l'Académie. Dès le premier jour de cette quête Jeanne Jugan remarque qu'à Rennes il y a également des mendiants comme à Saint-Servan, mais proportionnellement moins nombreux. Elle s'aperçoit qu'il y a beaucoup de misère dans les quartiers pauvres de la ville. Elle projette donc, avec l'autorisation de sa "supérieure" de fonder un établissement à Rennes. | ||
[[Fichier:Maison_J._Jugan.png|150px|left|thumb|La maison de Jeanne Jugan en 1848, n° 107 rue de Nantes (détruite vers 1970)]] | |||
Elle va alors trouver le préfet, le maire et d'autres personnes importantes enfin d'obtenir un dépôt de bienfaisance à Rennes. Dans un premier temps, elle va louer une vaste chambre, [[rue de Nantes}}, mais espère quelque chose de mieux. Alors qu'en compagnie de sa "supérieure", elle est à l'[[église Toussaints]] pour prier, une personne s'approche et demande si elle avait trouvé un lieu, n'ayant encore rien, elle s'entend répondre : "J'ai votre affaire". Aussitôt elles vont découvrir une maison située dans le faubourg de La Madeleine (ou faubourg de Nantes) dans un secteur où se trouvait autrefois une léproserie, où il est possible d'accueillir quarante à cinquante pauvres et un pavillon pouvant servir de chapelle. | Elle va alors trouver le préfet, le maire et d'autres personnes importantes enfin d'obtenir un dépôt de bienfaisance à Rennes. Dans un premier temps, elle va louer une vaste chambre, [[rue de Nantes}}, mais espère quelque chose de mieux. Alors qu'en compagnie de sa "supérieure", elle est à l'[[église Toussaints]] pour prier, une personne s'approche et demande si elle avait trouvé un lieu, n'ayant encore rien, elle s'entend répondre : "J'ai votre affaire". Aussitôt elles vont découvrir une maison située dans le faubourg de La Madeleine (ou faubourg de Nantes, n° 107, [[rue de Nantes]]) dans un secteur où se trouvait autrefois une léproserie, où il est possible d'accueillir quarante à cinquante pauvres et un pavillon pouvant servir de chapelle. | ||
A partir de là d'autres maisons vont ouvrir, à Dinan, Tours, Chartres, Angers, Nantes, Paris, Besançon, Nancy, Rouen, Bordeaux... En 1850, les Petites Sœurs sont plus d'une centaine dans onze "maisons d'asile", avec plus de six cents bénéficiaires. Le '''29 mai 1852''', le vœu de Jeanne se réalisa, Mgr l'évêque de Rennes, Brossay Saint-Marc approuva '''les statuts de la Famille Hospitalière des Petites-Sœurs-des-Pauvres''' ; de ce fait, la création de Jeanne Jugan devenait congrégation religieuse. En 1854, un décret pontifical confirme l'Institut des Petites-Sœurs-des-Pauvres comme congrégation à vœux simples. | A partir de là d'autres maisons vont ouvrir, à Dinan, Tours, Chartres, Angers, Nantes, Paris, Besançon, Nancy, Rouen, Bordeaux... En 1850, les Petites Sœurs sont plus d'une centaine dans onze "maisons d'asile", avec plus de six cents bénéficiaires. Le '''29 mai 1852''', le vœu de Jeanne se réalisa, Mgr l'évêque de Rennes, Brossay Saint-Marc approuva '''les statuts de la Famille Hospitalière des Petites-Sœurs-des-Pauvres''' ; de ce fait, la création de Jeanne Jugan devenait congrégation religieuse. En 1854, un décret pontifical confirme l'Institut des Petites-Sœurs-des-Pauvres comme congrégation à vœux simples. |
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