Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Boulevard Volney » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
m (ajout précisions)
Ligne 10 : Ligne 10 :
(3 février 1757, Craon - 25 avril 1820, Paris)
(3 février 1757, Craon - 25 avril 1820, Paris)


Constantin François fit une partie de ses études au [[collège des Jésuites]] de Rennes. En 1782, il voyage en Égypte et en Syrie et publia son voyage.
Constantin François fit une partie de ses études au collège des {{w|Compagnie_de_Jésus|Jésuites}} de Rennes. En 1782, il voyage en Égypte et en Syrie et publia son voyage.


Il ne s'agit pas d'une victime de la Révolution mais bien d'un révolutionnaire qui fonda la feuille politique ''La Sentinelle du Peuple'' contribuant, en cinq pamphlets, dès la fin de 1788, à enflammer le tiers-état contre la noblesse. Il y réclame l'égalité de tous les citoyens devant l'impôt, la suppression de l'hérédité pour les fonctions et l'institution des concours, et le doublement des sièges du tiers. Il aurait commencé l'impression clandestinement dans une mansarde de la [[rue Saint-Georges]], mais le travail fut entrepris dans les caves du [[château de Maurepas]], route de Fougères, à hauteur de l'actuelle [[rue Charles-Marie Widor]] (détruit dans les années 70 du siècle dernier), que l'on disait hanté à l'époque où y travailla Volney ainsi en sécurité<ref> ''Notices sur les rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Le  Roy, éditeur - 1892</ref>.
Il ne s'agit pas d'une victime de la Révolution mais bien d'un révolutionnaire qui fonda la feuille politique ''La Sentinelle du Peuple'' contribuant, en cinq pamphlets, dès la fin de 1788, à enflammer le tiers-état contre la noblesse. Il y réclame l'égalité de tous les citoyens devant l'impôt, la suppression de l'hérédité pour les fonctions et l'institution des concours, et le doublement des sièges du tiers. Il aurait commencé l'impression clandestinement dans une mansarde de la [[rue Saint-Georges]], mais le travail fut entrepris dans les caves du château de [[Quartier_5_:_Maurepas_-_Bellangerais|Maurepas]], route de Fougères, à hauteur de l'actuelle [[rue Charles-Marie Widor]] (détruit dans les années 70 du siècle dernier), que l'on disait hanté à l'époque où y travailla Volney ainsi en sécurité<ref> ''Notices sur les rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Le  Roy, éditeur - 1892</ref>.


Il est député du tiers-état d'Anjou aux États généraux. En 1792, on le trouve en Corse où il se livre à des essais d'agriculture près d'Ajaccio. En juin 1793, Volney fut nommé par le ministre de l'intérieur, commissaire observateur dans quatre départements de l'ouest, dont l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Inférieure et s'éleva, à un moment où le fédéralisme battait de l'aile, contre la persécution des prêtres et des administrateurs constitutionnels qui a enflammé les esprits dans les campagnes<ref>''Terreur et Terroristes à Rennes 1792-1795'', par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Joseph Floch, imprimeur-éditeur, Mayenne - 1974</ref>. Pendant la terreur, il est arrêté et ne sortit de prison qu'après le 9 thermidor.
Il est député du tiers-état d'Anjou aux États généraux. En 1792, on le trouve en Corse où il se livre à des essais d'agriculture près d'Ajaccio. En juin 1793, Volney fut nommé par le ministre de l'intérieur, commissaire observateur dans quatre départements de l'ouest, dont l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Inférieure et s'éleva, à un moment où le fédéralisme battait de l'aile, contre la persécution des prêtres et des administrateurs constitutionnels qui a enflammé les esprits dans les campagnes<ref>''Terreur et Terroristes à Rennes 1792-1795'', par B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, Joseph Floch, imprimeur-éditeur, Mayenne - 1974</ref>. Pendant la terreur, il est arrêté et ne sortit de prison qu'après le 9 thermidor.

Menu de navigation