« Rue Constant Véron » : différence entre les versions

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[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron.jpg|left|300px|thumb|Les Ets Véron se situaient au nord de la rue de Brest, et juste au nord de l'emplacement actuel des immeubles Les Horizons]]
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[[Fichier:Emplacement_des_ets_V%C3%A9ron.png|left|300px|thumb|Site actuel des anciens éts Véron]]
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[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron_en_bord_d%27un_bras_de_l%27Ille389.jpg|right|400px|thumb|Les Ets véron au bord d'un bras de l'[[Ille]] (en arrière-plan une section du canal d'Ille-et-Rance, après le pont la vieille [[rue de Brest]] ]]
[[Fichier:Ets_V%C3%A9ron_en_bord_d%27un_bras_de_l%27Ille389.jpg|right|400px|thumb|Les Ets Véron au bord d'un bras de l'[[Ille]] (en arrière-plan une section du canal d'Ille-et-Rance, après le pont la vieille [[rue de Brest]]) ]]
[[Fichier:L%27usine_V%C3%A9ron396.jpg|right|400px|thumb|L'usine Véron (en arrière-plan à droite, bâtiment du grand séminaire)]]
[[Fichier:L%27usine_V%C3%A9ron396.jpg|right|400px|thumb|L'usine Véron (en arrière-plan à droite, bâtiment du grand séminaire)]]


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À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, M. Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise. Le 12 août 1933, les ateliers de l'usine situés au 56 [[rue de Brest]] subissent un début d'incendie rapidement maîtrisé<ref>L'Ouest-Eclair du 13 août 1933, page 6</ref>. Quelques jours auparavant, alors qu'il travaillait dans le bureau de son usine et qu'il avait vu se dérouler la scène, il réalise à l'âge de 67 ans son huitième sauvetage en extirpant des eaux de l'[[Ille]] une laveuse ayant glissé<ref>L'Ouest-Eclair du 29 juillet 1933, page 4 et du 30 juillet 1933, page 8</ref>. Il fut d'ailleurs récompensé par les Hospitaliers Sauveteurs Bretons<ref>L'Ouest-Eclair du 22 octobre 1934, page 7</ref> dont le président n'est autre que Léon Berthault<ref>[[rue Léon Berthault]]</ref>.
À la fin de la guerre, l'association Véron-Le Ho reprend, mais en 1921 Jean Le Ho s'éloigne pour occuper de hautes fonctions dans d'autres activités commerciales. Constant Véron est alors secondé par son gendre, M. Orain, qui lui apporte une aide précieuse dans la partie administrative et commerciale, ainsi que ses deux fils, dont l'un André (gendre du Docteur Baderot<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>, médecin des sapeurs-pompiers de Rennes, appelé "Docteur des pauvres"), prendra la direction de l'entreprise. Le 12 août 1933, les ateliers de l'usine situés au 56 [[rue de Brest]] subissent un début d'incendie rapidement maîtrisé<ref>L'Ouest-Eclair du 13 août 1933, page 6</ref>. Quelques jours auparavant, alors qu'il travaillait dans le bureau de son usine et qu'il avait vu se dérouler la scène, il réalise à l'âge de 67 ans son huitième sauvetage en extirpant des eaux de l'[[Ille]] une laveuse ayant glissé<ref>L'Ouest-Eclair du 29 juillet 1933, page 4 et du 30 juillet 1933, page 8</ref>. Il fut d'ailleurs récompensé par les Hospitaliers Sauveteurs Bretons<ref>L'Ouest-Eclair du 22 octobre 1934, page 7</ref> dont le président n'est autre que Léon Berthault<ref>[[rue Léon Berthault]]</ref>.


Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, Les établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1941, ils emploient 310 personnes. <ref> ''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref> En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine, sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers.
Lors de la crise mondiale qui paralyse l'industrie française, Les établissements Véron n'y échappent pas. Constant Véron décide de tenir le coup au risque de perdre sa fortune et sa santé. Il réussit à redresser la situation et sauve l'entreprise. En 1941, ils emploient 310 personnes<ref>''Ouest-Eclair'' 12/07/1941</ref>. En 1959, dans un ouvrage sur l'Ille-et-Vilaine, sous le titre "Une industrie textile à Rennes", deux pages sont consacrées aux Établissements Véron qui emploient alors 400 ouvriers. Il s'agit alors du plus gros employeur privé de la ville de Rennes, après l'[[imprimerie Oberthür]].


Il continue à consacrer toute son activité à l'entreprise, jusqu'à son décès. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>
Il continue à consacrer toute son activité à l'entreprise, jusqu'à son décès. <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>


Les établissements Véron subsistent encore aujourd'hui mais le siège a été transféré au 42 [[rue d'Antrain]], tout près de l'ancien domicile de l'industriel situé au n°48.
Par la suite, son fils André développe considérablement l'entreprise, jusqu'à ce que la mairie lui demande de quitter la rue de Brest pour assurer le développement du quartier. La nouvelle usine fut construite sur ce qui deviendra la ZI de la route de Lorient. Le déménagement dura deux ans. Les établissements Véron subsistent encore aujourd'hui mais le siège a été transféré au 42 [[rue d'Antrain]], tout près de l'ancien domicile de l'industriel situé au n°48. L'entreprise est spécialisée dans le négoce des vieux métaux non ferreux.




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