9 081
modifications
m (relecture) |
m (ajout précisions) |
||
Ligne 12 : | Ligne 12 : | ||
[[Fichier:Attentats_%C3%A0_la_pudeur.png|300px|left|Ouvrage du professeur Toulmouche - 1864]] | [[Fichier:Attentats_%C3%A0_la_pudeur.png|300px|left|Ouvrage du professeur Toulmouche - 1864]] | ||
[[Fichier:1fi71_1846.jpg#:~:text=Fichier%3A1fi71%201846.jpg|550px|right|thumb|Plan de la ville de Rennes en 1848]] | [[Fichier:1fi71_1846.jpg#:~:text=Fichier%3A1fi71%201846.jpg|550px|right|thumb|Plan de la ville de Rennes en 1848]] | ||
Auteur d’ouvrages scientifiques, Adolphe Toulmouche a finalement acquis un rôle social dans la ville de Rennes, en qualité d’auxiliaire de l’administration sur les questions sanitaires. Dans sa pratique de médecin en clientèle et de médecin des prisons, Adolphe Toulmouche fut confronté à la misère de larges franges de la population rennaise et choisit de s’engager pour le progrès social. Il devient alors un passeur entre les connaissances médicales et l’opinion publique. Il est l’auteur d’enquêtes sur la prison et la ville de Rennes<ref>[[Rennes en 1850 : une ville anémiée]]</ref> <ref>[[Rue de la Grippe]]</ref>, de fouilles archéologiques effectuées pendant la canalisation de la [[Vilaine]] et, en médecine légale, le précurseur dans l’étude de la maltraitance infantile : il est le premier de sa génération à parler de pédophilie. Il s'efforce de convaincre les élus de l'importance de la lutte contre l'insalubrité liée à l'eau et les travaux d'assainissement débuteront réellement vers 1860. Il publie alors des enquêtes dans les Annales d’hygiène publique et de médecine légale, avant de devenir vice-président de la commission cantonale d’hygiène de Rennes sous le Second Empire. Archéologue, il écrivit une ''Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes'', <ref> ''Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes'', Deniel, libraire-éditeur, Rennes, rue Royale, 3 -(1847) </ref>. Ses collections minéralogiques étaient exposées au musée à la fin du 19e siècle. | Auteur d’ouvrages scientifiques, Adolphe Toulmouche a finalement acquis un rôle social dans la ville de Rennes, en qualité d’auxiliaire de l’administration sur les questions sanitaires. Dans sa pratique de médecin en clientèle et de médecin des prisons, Adolphe Toulmouche fut confronté à la misère de larges franges de la population rennaise et choisit de s’engager pour le progrès social. Il devient alors un passeur entre les connaissances médicales et l’opinion publique. Il est l’auteur d’enquêtes sur la prison et la ville de Rennes<ref>[[Rennes en 1850 : une ville anémiée]]</ref> <ref>[[Rue de la Grippe]]</ref>, de fouilles archéologiques effectuées pendant la canalisation de la [[Vilaine]] et, en médecine légale, le précurseur dans l’étude de la maltraitance infantile : il est le premier de sa génération à parler de pédophilie. Il s'efforce de convaincre les élus de l'importance de la lutte contre l'insalubrité liée à l'eau et les travaux d'assainissement débuteront réellement vers 1860. Il publie alors des enquêtes dans les Annales d’hygiène publique et de médecine légale, avant de devenir vice-président de la commission cantonale d’hygiène de Rennes sous le Second Empire. Archéologue, il écrivit une ''Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes'', <ref> ''Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes'', Deniel, libraire-éditeur, Rennes, rue Royale, 3 -(1847) </ref>. Ses collections minéralogiques étaient exposées au musée à la fin du 19e siècle. Il accède à la retraite en 1875, à l'âge de 77 ans. | ||
Il décède au matin du 13 juin 1876, âgé de 78 ans deux mois, à son domicile | Il décède l'année suivante, au matin du 13 juin 1876, âgé de 78 ans deux mois, à son domicile de la [[rue de Brilhac]] où il vivait avec son épouse depuis l'année 1831<ref> ''Adolphe Toulmouche, médecin hygiéniste rennais du XIXe siècle'' Mémoire, Gwendoline Meyniel - 2014 </ref>. | ||
===Références === | ===Références === |
modifications