25 355
modifications
mAucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 10 : | Ligne 10 : | ||
Le camp comprend des annexes : le camp "Arnold", au [[Moulin du Comte]], et le "camp de la Motte", au sud de la route de Lorient, près du [[Manoir de la Motte au Chancelier]] où sont internés 330 SS inculpés de crimes de guerre. | Le camp comprend des annexes : le camp "Arnold", au [[Moulin du Comte]], et le "camp de la Motte", au sud de la route de Lorient, près du [[Manoir de la Motte au Chancelier]] où sont internés 330 SS inculpés de crimes de guerre. | ||
La dissolution du camp est actée le 30 juin 1947. | |||
== A Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 == | == A Saint-Jacques et à la Prévalaye, le camp 1102 == | ||
Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp et un hôpital allemand à la Prévalaye | Ce camp est réparti sur le "Camp de la Marne, le "Camp de Verdun", et plus au sud, le camp de "la Basse Chevrolais" où sont des prisonniers allemands et russes, le long de la route de Redon. Il comporte aussi un camp et un hôpital allemand à la Prévalaye, composé d'une trentaine de tentes de douzelits et dont le sercice de santé est assumé par des prisonniers allemands. | ||
En juin 1945, une centaine de prisonniers travaillent pour la Marine et sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques pour déblayer les grands hangars "tonneaux" bombardés et remblayer les cratères de bombes. En mars 1946, l'effectif est encore de 10250, dont 6714 travaillent en commandos de déminage, de déblaiement et reconstruction de voirie et bâtiments,( ainsi 550 P.G. travaillèrent en commandos pour le Génie, construisant des bâtiments au[[ Colombier]]) et dans les activités agricoles. | Les Américains cédent l'ensemble aux Français le 26 juin 1945, après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 47 475 P.G. allemands et autrichiens et 419 civils allemands, on y trouve 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installéées. | ||
En juin 1945, une centaine de prisonniers travaillent pour la Marine et sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques pour déblayer les grands hangars "tonneaux" bombardés et remblayer les cratères de bombes. En mars 1946, l'effectif est encore de 10250, dont 6714 travaillent en commandos de déminage, de déblaiement et reconstruction de voirie et bâtiments,( ainsi 550 P.G. travaillèrent en commandos pour le Génie, construisant des bâtiments au[[ Colombier]]) et dans les activités agricoles. Des P.G. russes blancs semblent avoir bénéficié de conditions très favorablesleur permettant de sortir et de trafiquer. | |||
Au camp 1102 est rattaché l'unité de Coëtquidan avec 2200 P.G. en juillet 1946, logés dans des baraquements en bois ou en pierre, gardés par des Algériens qui parfois les obligent à des relations homosexuelles. | Au camp 1102 est rattaché l'unité de Coëtquidan avec 2200 P.G. en juillet 1946, logés dans des baraquements en bois ou en pierre, gardés par des Algériens qui parfois les obligent à des relations homosexuelles. | ||
Ligne 24 : | Ligne 28 : | ||
== maladies et décès == | == maladies et décès == | ||
Des morts sont enterrés | L'hôpital régional allemand de la Prévalaye compte 250 malades le 4 mai 1946. Le camp 1102 ne fait pas bonne impression aux délégués de la Croix Rouge. Des prisonniers arrivent épuisés de Coëtquidan où ils ont souffert de vermine et de malnutrition alors qu'ils travaillaient dans le génie (travaux forestiers). Au 29 juin 1945, on enregistre 29 décès par typhoïde et 13 par suite de faiblesse générale. Au 14 juillet on compte 465 hospitalisés. Pendant l'été 1945, le nombre mensuel de décès serait passé de 150 à plusieurs centaines. | ||
Des morts sont enterrés en un lieu qu'on appellera "Bois des Allemands", à l'angle de la [[rue de Vern]] et du [[boulevard Léon Grimaud]]. A Rennes, d'août 1944 à 1947, 1155 corps de prisonniers sont inhumés au cimetière de l'est et transférés en 1961 à l'ossuaire allemand du Mont de Huisne, dans la Manche. | |||
Un accord franco-américain du 11 mars 1947 permet la libération sur place de P.G. volontaires pour devenir travailleurs libres en France. A Rennes, 40% auraient accepté ce statut. | Un accord franco-américain du 11 mars 1947 permet la libération sur place de P.G. volontaires pour devenir travailleurs libres en France. A Rennes, 40% auraient accepté ce statut. |
modifications