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« Basilique Saint-Sauveur » : différence entre les versions

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Située au cœur de la ville de [[Rennes]], à mi-chemin vers l'ouest entre l'Hôtel de Ville et la [[Cathédrale_Saint-Pierre|Cathédrale Saint-Pierre]], l''''église Saint-Sauveur''' demeure l'un des édifices les plus éminents de la capitale bretonne et l'une des plus fréquentées par les croyants des environs. Il faut dire qu'elle est riche en histoire et en légendes et qu'il est même acquis qu'elle se situe sur des vestiges plus anciens de l'époque gallo-romaine (le long de la voie de circulation traversant la ville antique d'est en ouest et nommée ''cardo decumanus''). Le plan  Robelin, dressé par Forestier après l'incendie de 1720 confirma l'implantation en bord de la nouvelle [[place Saint-Sauveur]] où la façade principale est construite en 1755.
Située au cœur de la ville de [[Rennes]], à mi-chemin vers l'ouest entre l'Hôtel de Ville et la [[Cathédrale_Saint-Pierre|Cathédrale Saint-Pierre]], l''''église Saint-Sauveur''' demeure l'un des édifices les plus éminents de la capitale bretonne et l'une des plus fréquentées par les croyants des environs. Il faut dire qu'elle est riche en histoire et en légendes et qu'il est même acquis qu'elle se situe sur des vestiges plus anciens de l'époque gallo-romaine (le long de la voie de circulation traversant la ville antique d'est en ouest et nommée ''cardo decumanus''). La première pierre est posée le 24 juillet 1703.En 1719 le nouvel édifice ne comprend qu'un chœur et une croisée  côtoyant les restes de la vieille église; l'incendie de 1720 durement touché le quartier Saint-Sauveur et l'église : la chaire, les confessionnaux et l'autel inauguré en 1669 sont détruits mais la statue de la Vierge reste intacte. Le plan  Robelin, dressé par Forestier après l'[[incendie de 1720]] confirma l'implantation en bord de la nouvelle [[place Saint-Sauveur]] où la façade principale est construite en 1755 mais ce n'est qu'en novembre 1764 que le gros-œuvre de Saint-Sauveur est achevé


   [[Fichier:Ch%C3%A2piteau.png|left|250px|thumb|Chapiteau du 12e siècle provenant de l'ancienne église 'Musée de Bretagne)]]
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En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.


Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>.
Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>. Le culte est rétabli en 1795 par l'évêque constitutionnel Claude Le Coz.<ref>[[rue Le Coz]]</ref>


En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''"<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>.
En 1820, Régis Jean Vaysse de Villiers, inspecteur des postes-relais, donne son opinion : " ''L'église de St.-Sauveur, sans avoir rien d'extraordinaire, me paraît la plus jolie de Rennes. Un mauvais tableau y représente la Vierge préservant de l'incendie de cette ville la [[place des Lices]], qui ne fut pas atteinte par le feu. C'est une offrande faite par les habitans du quartier épargné. Un beau baldaquin, supporté par quatre colonnes de marbre de St.-Berthevin, forme, avec une belle chaire en fer, tout ce que l'intérieur a de plus curieux. Celle de [[Toussaints]], qui était jadis l'église du collège, n'est qu'une jolie chapelle''"<ref>''Itinéraire descriptif ou description routière, géographique et pittoresque de la France et de l'Italie - Région de l'ouest, route de Paris à Rennes par Régis Jean Vaysse de Villiers - 1822</ref>.
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