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La rentrée des classes a lieu après les grandes vacances marquées par la Libération dans des écoles et lycées dont beaucoup ont souffert de la guerre : bombardements, occupations par des troupes, transformation en hôpitaux. Les jeunes Rennais reprennent la voie de l'école, du collège, du lycée, beaucoup étant de retour récent à Rennes d'où leur famille avait fui les bombardements de 1943 et 1944.
La rentrée des classes a lieu après les grandes vacances marquées par la Libération dans des écoles et lycées dont beaucoup ont souffert de la guerre : bombardements, occupations par des troupes, transformation en hôpitaux. Les jeunes Rennais reprennent la voie de l'école, du collège, du lycée, beaucoup étant de retour récent à Rennes d'où leur famille avait fui les bombardements de 1943 et 1944.


Ainsi pour des garçons de 9 ans qui entraient à l'école - collège Saint-Vincent-de-Paul de la [[rue de Paris]] la classe se trouvait ailleurs, dans une maison, 27 [[rue de Châteaudun]], une grande partie des bâtiments du collège étant utilisée par l'armée américaine succédant à l'occupant allemand. La maîtresse, Mlle Rouault, en bonne stimulatrice, avait constitué des équipes de quatre élèves, qui avaient chacune un avion de couleur en papier punaisé sur un carton divisé en échelle kilométriques et les bombardiers, partis de Rennes avançaient chaque semaine selon la moyenne des notes de chaque équipe, l'avion de l'équipe classée première qui atteindrait le but, la capitale du Reich, était censé la bombarder… Après la classe de l'après-midi, les élèves qui allaient en étude, au vrai collège, apercevaient en haut des marches de l'entrée au bout de l'avenue , un détachement de GI, descendre la bannière étoilée au son du "Star Spangled Banner". <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'' p. 231. Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - Nov. 2013 </ref>
Ainsi pour des garçons de 9 ans qui entraient à l'école - collège Saint-Vincent-de-Paul de la [[rue de Paris]] la classe se trouvait ailleurs, dans une maison, 27 [[rue de Châteaudun]], une grande partie des bâtiments du collège étant utilisée par l'armée américaine succédant à l'occupant allemand. La maîtresse, Mlle Rouault, en bonne stimulatrice, avait constitué des équipes de quatre élèves, qui avaient chacune un avion de couleur en papier punaisé sur un carton divisé en échelle kilométriques et les bombardiers, partis de Rennes avançaient chaque semaine selon la moyenne des notes de chaque équipe, l'avion de l'équipe classée première qui atteindrait le but, la capitale du Reich, était censé la bombarder… Après la classe de l'après-midi, les élèves qui allaient en étude, au vrai collège, apercevaient en haut des marches de l'entrée au bout de l'avenue, un détachement de GI, descendre la bannière étoilée au son du "Star Spangled Banner"<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'' p. 231. Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - Nov. 2013 </ref>.
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