Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue de Corbin » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
(Ajout d'une photo récente)
Ligne 8 : Ligne 8 :


== Des hôtels particuliers ==
== Des hôtels particuliers ==
[[File:Hotel_particulier,_1_rue_de_Corbin,_Rennes.jpg|250px|left|thumb|Hôtel de Rochefort, 3 rue de Corbin (''photo TCI de Wikimedia Commons'')]]
[[File:Hotel_particulier,_1_rue_de_Corbin,_Rennes.jpg|250px|right|thumb|Hôtel de Rochefort, 3 rue de Corbin (''photo TCI de Wikimedia Commons'')]]
[[Fichier:Rue_de_Corbin_7.png|200px|left|thumb|Hôtel de Rosnyvinen, 7, rue de Corbin. Le portail a perdu ses bornes latérales de protection des roues]]
[[Fichier:Rue_de_Corbin_7.png|200px|right|thumb|Hôtel de Rosnyvinen, 7, rue de Corbin. Le portail a perdu ses bornes latérales de protection des roues]]
[[Fichier:Rue_de_Corbin_0-E.png|300px|right|thumb|La rue vue de l'ouest vers l'est, en juin 2022 (''photo  André Chauvin'')]]
[[Fichier:Rue_de_Corbin_0-E.png|300px|right|thumb|La rue vue de l'ouest vers l'est, en juin 2022 (''photo  André Chauvin'')]]
Au n° 1, on trouve l'''hôtel Sarsfield'' avec une fenêtre gothique au chevet de l'église Saint-Germain, au n° 3 ''l'hôtel de Rochefort'' composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour. On y accède par un large perron à rampe. Il fut propriété de présidents à mortier du parlement.
Au n° 1, on trouve l'''hôtel Sarsfield'' avec une fenêtre gothique au chevet de l'église Saint-Germain, au n° 3 ''l'hôtel de Rochefort'' composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour. On y accède par un large perron à rampe. Il fut propriété de présidents à mortier du parlement.
Ligne 16 : Ligne 16 :


Au n° 7 se trouve l''''hôtel des Rosnyvinen de Piré'''. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes et ils avaient hérité l'hôtel qu'avait construit en 1629 le père du philosophe René Descartes, dont les pièces de réception du premier étage aux boiseries d'époque directoire comportent de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau.
Au n° 7 se trouve l''''hôtel des Rosnyvinen de Piré'''. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes et ils avaient hérité l'hôtel qu'avait construit en 1629 le père du philosophe René Descartes, dont les pièces de réception du premier étage aux boiseries d'époque directoire comportent de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau.
[[Fichier:H%C3%B4tel_de_Chateaugiron.png|300px|right|thumb|L'hôtel de Châteaugiron. (photo Pymouss. Creative Commons)]]
[[Fichier:H%C3%B4tel_de_Chateaugiron.png|300px|right|thumb|L'hôtel de Châteaugiron. (photo Pymouss. Creative Commons)]]
De l'autre côté on admire, aux numéros 10 et 12, autour d'une cour, le bel hôtel militaire "Corbin"<ref> L''''hôtel de Châteaugiron''', ou "Corbin": http://www.rennes.maville.com/actu/actuphoto.php?idCla=31&idDoc=429480&idPho=676972&prov=</ref>, d'abord dénommé ''hôtel de Boisgeffroi'' du nom du seigneur qui le fit construire vers 1610, puis ''hôtel de Châteaugiron'' en référence au nom de son propriétaire qui l'occupe de 1731 à 1797, et acheté, sous le Second Empire en 1860, par la princesse [[Elisa Napoleone Baciocchi]], nièce de Napoléon Ier, princesse hors norme<ref>http://www.sahpl.asso.fr/SITE_SAHPL/Picaut_Jean-Etienne_Son%20Altesse%20Madame%20La%20Princesse%20Napol%C3%A9on%20Baciocchi.pdf</ref>, à qui l'on doit notamment les somptueux planchers marquetés, les lustres, la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade<ref>https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/navigation_facette/fiche_detail.php?f=musees&ref1=66&mde_present</ref>. Il devient au 20e siècle le siège du quartier général du 10e corps d'armée et par la suite le siège du commandant de la garnison allemande pendant la seconde guerre mondiale<ref>Un article sur l'hôtel militaire: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/decouvrir-lhotel-militaire-corbin-rennes-3703666</ref>. L'hôtel est inscrit aux monuments historiques depuis 1967.
[[File:Rennes_H%C3%B4tel_de_Boisgeffroi-01.JPG|300px|right|thumb|Hôtel de Boisgeffroi]]
De l'autre côté on admire, aux numéros 10 et 12, autour d'une cour, le bel hôtel militaire "Corbin"<ref> L''''hôtel de Châteaugiron''', ou "Corbin": http://www.rennes.maville.com/actu/actuphoto.php?idCla=31&idDoc=429480&idPho=676972&prov=</ref>, d'abord dénommé ''hôtel de Boisgeffroi'' du nom du seigneur qui le fit construire vers 1610, puis ''hôtel de Châteaugiron'' en référence au nom de son propriétaire qui l'occupe de 1731 à 1797, et acheté, sous le Second Empire en 1860, par la princesse [[Elisa Napoleone Baciocchi]], nièce de Napoléon Ier, princesse hors norme<ref>http://www.sahpl.asso.fr/SITE_SAHPL/Picaut_Jean-Etienne_Son%20Altesse%20Madame%20La%20Princesse%20Napol%C3%A9on%20Baciocchi.pdf</ref>, à qui l'on doit notamment les somptueux planchers marquetés, les lustres, la rampe d'escalier et la marquise en fronton de façade<ref>https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/navigation_facette/fiche_detail.php?f=musees&ref1=66&mde_present</ref>. Il devient au 20e siècle le siège du quartier général du 10e corps d'armée et par la suite le siège du commandant de la garnison allemande pendant la seconde guerre mondiale<ref>Un article sur l'hôtel militaire: http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/decouvrir-lhotel-militaire-corbin-rennes-3703666</ref>. L'hôtel est inscrit aux monuments historiques depuis 1967.


{{Citation|texte=''De tous les vieux hôtels parlementaires de l'antique '''rue de Corbin''' - (elle est mentionnée dans les annales rennaises dès 1397) - le plus imposant est bien celui où est établi le quartier général du Xe Corps d'Armée. Il se compose de deux constructions en retour d'équerre contenant un rez-de-chaussée et un étage. Le bâtiment principal comprend un pavillon central légèrement en saillie, avec deux ouvertures par étage, accoté à l'Ouest de deux et à l'Est de trois ouvertures, avec des clefs de voûte sculptées. Son toit est coupé au-dessus du pavillon central, par un fronton triangulaire, percé d'un œil-de-bœuf circulaire qu'encadrent deux branches de chêne et deux guirlandes de fruits liées au sommet par un ruban. Le deuxième bâtiment présente cinq ouvertures par étage, avec un toit à la Mansard et quatre gerbières avec anse de panier ; il possède du côté de la rue un fronton arrondi percé d'un œil-de-bœuf. Le jardin, avec ses hautes futaies, s'étend au Sud jusqu'à la [[rue des Francs-Bourgeois]]... Avant de s'appeler l'Hôtel du Corps d'Armée, il s'est appelé, au cours des âges, l'hôtel Barrin du Boisgeffroy, l'hôtel de Lézonnet, l'hôtel de Châteaugiron, suivant les propriétaires qui l'habitèrent.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 10 mai 1934|collecteur=Manu35|date=2018}}
{{Citation|texte=''De tous les vieux hôtels parlementaires de l'antique '''rue de Corbin''' - (elle est mentionnée dans les annales rennaises dès 1397) - le plus imposant est bien celui où est établi le quartier général du Xe Corps d'Armée. Il se compose de deux constructions en retour d'équerre contenant un rez-de-chaussée et un étage. Le bâtiment principal comprend un pavillon central légèrement en saillie, avec deux ouvertures par étage, accoté à l'Ouest de deux et à l'Est de trois ouvertures, avec des clefs de voûte sculptées. Son toit est coupé au-dessus du pavillon central, par un fronton triangulaire, percé d'un œil-de-bœuf circulaire qu'encadrent deux branches de chêne et deux guirlandes de fruits liées au sommet par un ruban. Le deuxième bâtiment présente cinq ouvertures par étage, avec un toit à la Mansard et quatre gerbières avec anse de panier ; il possède du côté de la rue un fronton arrondi percé d'un œil-de-bœuf. Le jardin, avec ses hautes futaies, s'étend au Sud jusqu'à la [[rue des Francs-Bourgeois]]... Avant de s'appeler l'Hôtel du Corps d'Armée, il s'est appelé, au cours des âges, l'hôtel Barrin du Boisgeffroy, l'hôtel de Lézonnet, l'hôtel de Châteaugiron, suivant les propriétaires qui l'habitèrent.''|auteur=L'Ouest-Eclair|origine=Numéro du 10 mai 1934|collecteur=Manu35|date=2018}}
[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|450px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre sans faute d'orthographe, donc: "quoi qu'il arrive..."]]
[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|300px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre sans faute d'orthographe, donc: "quoi qu'il arrive..."]]  
[[File:Rennes_H%C3%B4tel_de_Boisgeffroi-01.JPG|200px|left|thumb|Hôtel de Boisgeffroi]]
[[Fichier:Parc_de_l%27h%C3%B4tel_de_Corbin.png|300px|right|thumb|Le petit parc de l'hôtel de Châteaugiron, vu du nord-est]]
[[Fichier:Parc_de_l%27h%C3%B4tel_de_Corbin.png|250px|left|thumb|Le petit parc de l'hôtel de Châteaugiron, vu du nord-est]]


Le sens de circulation des véhicules dans la rue est toujours aujourd'hui le même qu'au début du siècle
Le sens de circulation des véhicules dans la rue est toujours aujourd'hui le même qu'au début du siècle
917

modifications

Menu de navigation