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À la veille de l'ouverture du second procès d'[[Alfred Dreyfus à Rennes]], le ''Journal de Rennes'' salue, le 2 août 1899, la naissance d'un concurrent qui sera redoutable.
À la veille de l'ouverture du second procès d'[[Alfred Dreyfus à Rennes]], le ''Journal de Rennes'' salue, le 2 août 1899, la naissance d'un concurrent qui sera redoutable.
L’Ouest-Éclair est fondé par deux personnalités proches des milieux républicains chrétiens : l’[[abbé Félix Trochu]] et l’avocat brestois [[Emmanuel Desgrées du Loû]]. Son premier siège se situe au 4 [[rue de La Chalotais]] (aujourd'hui un magasin de luminaires où sont encore visibles à la cave, les points d'ancrage de la rotative sur le carrelage d'origine du journal<ref>"L'Ouest-Eclair, naissance et essor d'un grand quotidien régional", Chapitre 7. "Le développement de l’entreprise" - Christian Hamon, p. 101-115</ref>) avant d’être transféré non loin au 38 [[rue du Pré Botté]] où se trouve toujours la rédaction locale de Rennes. C'est ici, dans ce qui était auparavant un magasin de beurre au détail, que furent installées en 1904, suite à leur acquisition, six machines linotypes, qui permettent au journal de quitter le stade artisanal de la composition manuelle pour une composition mécanique plus rapide et une meilleure qualité d'impression.
L’Ouest-Éclair est fondé par deux personnalités proches des milieux républicains chrétiens : l’[[abbé Félix Trochu]] et l’avocat brestois {{w|Emmanuel Desgrées du Loû}}. Son premier siège se situe au 4 [[rue de La Chalotais]] (aujourd'hui un magasin de luminaires où sont encore visibles à la cave, les points d'ancrage de la rotative sur le carrelage d'origine du journal<ref>"L'Ouest-Eclair, naissance et essor d'un grand quotidien régional", Chapitre 7. "Le développement de l’entreprise" - Christian Hamon, p. 101-115</ref>) avant d’être transféré non loin au 38 [[rue du Pré Botté]] où se trouve toujours la rédaction locale de Rennes. C'est ici, dans ce qui était auparavant un magasin de beurre au détail, que furent installées en 1904, suite à leur acquisition, six machines linotypes, qui permettent au journal de quitter le stade artisanal de la composition manuelle pour une composition mécanique plus rapide et une meilleure qualité d'impression.


La composition du journal se fait manuellement en 1899, et la vieille presse à retiration (elle imprime successivement le recto et le verso de chaque feuille) est actionnée péniblement par un moteur poussif au gaz. Cela ne décourage en rien l'équipe d'à peine vingt personnes, et le mercredi 2 août 1899, sort sur quatre pages le premier numéro de L'Ouest-Éclair. Le prix de vente est de 5 centimes (1 sou), mais les 1 800 exemplaires sont distribués gratuitement. En 1906, 34 ouvriers travaillent rue du Pré Botté. Le journal passe à un prix de 10 centimes à partir de 1917.
La composition du journal se fait manuellement en 1899, et la vieille presse à retiration (elle imprime successivement le recto et le verso de chaque feuille) est actionnée péniblement par un moteur poussif au gaz. Cela ne décourage en rien l'équipe d'à peine vingt personnes, et le mercredi 2 août 1899, sort sur quatre pages le premier numéro de L'Ouest-Éclair. Le prix de vente est de 5 centimes (1 sou), mais les 1 800 exemplaires sont distribués gratuitement. En 1906, 34 ouvriers travaillent rue du Pré Botté. Le journal passe à un prix de 10 centimes à partir de 1917.

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