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Originaire d'Andalousie, Pedro Flores-Cano exerce la profession de mineur dans les mines de plomb d'El Centenillo. Militant de l'''Unión General de Trabajadores'' (UGT - Union Générale des Travailleurs), il participe aux grèves de 1932 et de 1934. Le 19 septembre 1936, il s'engage dans les forces républicaines au sein du bataillon Victoria. Le 6 février 1939, il franchit la frontière au Perthus (Pyrénées-Orientales). Après un long séjour au camp d'Argelès, il arrive à Rennes en novembre 1941 où les milieux espagnols l'appellent « le lieutenant ». Après avoir obtenu le 5 novembre une carte d'identité de travailleur étranger, il travaille au camp d'aviation de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article166980</ref>.
Originaire d'Andalousie, Pedro Flores-Cano exerce la profession de mineur dans les mines de plomb d'El Centenillo. Militant de l'''Unión General de Trabajadores'' (UGT - Union Générale des Travailleurs), il participe aux grèves de 1932 et de 1934. Le 19 septembre 1936, il s'engage dans les forces républicaines au sein du bataillon Victoria. Le 6 février 1939, il franchit la frontière au Perthus (Pyrénées-Orientales). Après un long séjour au camp d'Argelès, il arrive à Rennes en novembre 1941 où les milieux espagnols l'appellent « le lieutenant ». Après avoir obtenu le 5 novembre une carte d'identité de travailleur étranger, il travaille au camp d'aviation de [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article166980</ref>.


Pedro Florès-Cano était responsable depuis septembre 1943 des groupes armés espagnols pour les départements d'Ille-et-Vilaine, Mayenne et Sarthe. Le groupe de l'UNE (Union nacional espanola), branche des FTP-MOI, lié organiquement au PCF espagnol clandestin, était placé sous ses ordres et ceux d'Antonio Barrios Ures, selon un rapport de Louis Pétri<ref>[[Rue Louis Pétri]]</ref>. Capitaine FTP, il dirigea les groupes armés du réseau « Deportistas » qui fut impliqué dans les attentats contre les cinémas de Rennes ("''Le Royal''", [[place du Calvaire]], et le "''Select-Palace''", [[boulevard de la Liberté]]) ainsi que l'[[palais du Commerce|hôtel du Commerce]]. A été condamné à mort, avec ses huit autres camarades, le 7 juin 1944 pour « actes de franc-tireur » par le tribunal militaire FK 748 de Rennes. Il fut fusillé par les Nazis le lendemain 8 juin 1944 à la [[caserne du Colombier]]<ref>[[le Colombier]]</ref>.
Pedro Florès-Cano était responsable depuis septembre 1943 des groupes armés espagnols pour les départements d'Ille-et-Vilaine, Mayenne et Sarthe. Le groupe de l'UNE (Union nacional espanola), branche des FTP-MOI, lié organiquement au PCF espagnol clandestin, était placé sous ses ordres et ceux d'Antonio Barrios Ures, selon un rapport de Louis Pétri<ref>[[Rue Louis Pétri]]</ref>. Capitaine FTP, il dirigea les groupes armés du réseau « Deportistas » qui fut impliqué dans les attentats contre les cinémas de Rennes ("''Le Royal''", [[place du Calvaire]], et le "''Select-Palace''", [[boulevard de la Liberté]]) ainsi que l'[[palais du Commerce|hôtel du Commerce]]. A été condamné à mort, avec ses huit autres camarades, le 7 juin 1944 pour « actes de franc-tireur » par le tribunal militaire FK 748 de Rennes. Il fut fusillé par les Nazis le lendemain 8 juin 1944 à la caserne du Colombier<ref>[[le Colombier]]</ref>.


Il a habité au 8 [[rue de Gaillon]] et au 14 [[rue Alexandre Duval]], au sein du quartier de l'Arsenal, et fréquentait le café "''Chez Madeleine''", à l'angle de la [[rue d'Inkermann]] et de la [[rue de Redon]], aujourd'hui le "''Yer Mat''".
Il a habité au 8 [[rue de Gaillon]] et au 14 [[rue Alexandre Duval]], au sein du quartier de l'Arsenal, et fréquentait le café "''Chez Madeleine''", à l'angle de la [[rue d'Inkermann]] et de la [[rue de Redon]], aujourd'hui le "''Yer Mat''".

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