Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 37 : Ligne 37 :


<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept  - 2017</ref>
<ref> ''1er - 4 août 1944 :l'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. éditions Yellow Concept  - 2017</ref>
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref>  <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars.  
Jean Chasle, 23 ans, qui habite la ferme de ''la Chesnaie'' où cantonnent les Allemands, est au lieu-dit ''Roulefort'', 1,5 km au bord de la route en direction de Betton, occupé à nettoyer un talus à la faucille, quand il voit arriver une drôle de voiture avec des soldats et, derrière, des chars marqués d’une étoile blanche. Ce sont les Américains que l’on croyait à Avranches. L’un d’eux lui dit être Pierre Bourdan - et il connaît cette voix française de l'émission ''Les Français parlent aux Français'' - qui lui demande où est la batterie allemande. Chasle explique qu’elle est près de chez lui, au nord de la ferme ''Les Fontenelles'', dans des cuves bétonnées et cachée aux vues par des haies, aussi tente-t-il, deux fois, de les dissuader (" Ils vous tireraient comme des lapins") et il leur conseille d’entrer dans Rennes ("comme dans du beurre") par la route qui, au passage à niveau, mène à gauche à la route Fougères-Rennes. La garnison allemande n'est pas redoutable. Mais l’officier américain qui commande dit que les chars ne sont pas faits pour les combats de rue et exige qu’il les conduise à la batterie. Chasle pédale donc sur son vélo, suivi de la jeep et des chars, l'un deux ayant cassé les barrières du passage à niveau fermées alors que les trains ne circulent plus, et les mène jusqu’à la cour de la Chesnaie, les chars restant en arrière en file sur la route. Chasle va rejoindre son père qui quitte les lieux avec la famille. L’officier américain de la jeep, le colonel Bruce C. Clarke, commandant le fer de lance américain, a un entretien avec le lieutenant Schmitt, commandant la batterie de DCA <ref>Entretien d'Étienne Maignen avec Me Jean Chasle, le 21 mars 2013 </ref>  <ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref> Celui-ci refuse de se rendre et avertit les batteries de DCA allemandes de la place de Rennes alors que l'officier américain rejoint ses chars et remonte le convoi sous les obus et la mitraille qui amènent les passagers de la jeep à s'abriter dans le fossé.  
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]
[[Fichier:Char_M_6_d%C3%A9truit.jpg|350px|right|thumb|Char M 6 atteint et brûlé: l'étoile blanche a été noircie par le feu. (Photo musée de Bretagne)]]
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]
[[Fichier:Char_a_maison_blanche.jpg|350px|right|thumb|Au milieu des pommiers, un char frappé par un tir de canon allemand de 88 mm]]
24 667

modifications

Menu de navigation