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=== Une carrière rennaise=== | === Une carrière rennaise=== | ||
En 1919, il est nommé chirurgien du corps d'armée basé à Rennes et de l'hôpital militaire de Rennes. | En 1919, il est nommé chirurgien du corps d'armée basé à Rennes et de l'hôpital militaire de Rennes. | ||
Professeur de pathologie externe en 1919, puis professeur de clinique chirurgicale en 1927, il devient directeur de l'école de médecine de Rennes en 1937. En 1933 il avait été promu au grade de médecin-colonel de réserve à la 10e région militaire. [[Georges Duhamel à Rennes en 1940]] y soigne les réfugiés blessés pendant trois mois et côtoie Eugène Marquis auquel il dédie on ouvrage ''Lieu d’asile'' et trace de lui un portrait chaleureux. | Professeur de pathologie externe en 1919, puis professeur de clinique chirurgicale en 1927, il devient directeur de l'école de médecine de Rennes en 1937. En 1933 il avait été promu au grade de médecin-colonel de réserve à la 10e région militaire. [[Georges Duhamel à Rennes en 1940]] y soigne les réfugiés blessés pendant trois mois et côtoie Eugène Marquis auquel il dédie on ouvrage ''Lieu d’asile'' et trace de lui un portrait chaleureux. | ||
[[Fichier:Marquis_infirmieres.jpg|250px|left|thumb|L'équipe qui soigna à l'hôpital Jean Macé les prisonniers blessés ]] | [[Fichier:Marquis_infirmieres.jpg|250px|left|thumb|L'équipe qui soigna à l'hôpital Jean Macé les prisonniers blessés ]] | ||
Le professeur Marquis sauva le journaliste et résistant Rémy Roure qui avait l'artère fémorale coupée après s'être fait tiré dessus par les Allemands en tentant de s'échapper.<ref>[[ Rue Jean-Claude Camors]]</ref> Pendant l'occupation allemande il soigne des prisonniers alliés détenus au lycée Jean Macé. <ref>[[L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération ]]</ref> | Le professeur Marquis sauva le journaliste et résistant Rémy Roure qui avait l'artère fémorale coupée après s'être fait tiré dessus par les Allemands en tentant de s'échapper.<ref>[[ Rue Jean-Claude Camors]]</ref> Pendant l'occupation allemande il soigne des prisonniers alliés détenus au lycée Jean Macé. <ref>[[L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération ]]</ref> | ||
===Le centre Eugène Marquis=== | ===Le centre Eugène Marquis=== | ||
En 1923, le | En 1923 Eugène Marquis avait fondé, [[rue Jean Macé]], une clinique d'obstétrique <ref>[[Clinique Saint-Vincent]]</ref> avec le concours des docteurs Brault, Chenet et Tizon. | ||
La même année, il déclare son intention de créer à Rennes un centre anti-cancéreux au sein de l'hospice de Pontchaillou, à l'ouest du canal d'Ille-et-Rance et de la voie ferrée Rennes-Dol-Saint-Malo. Autorisé le 5 mai 1924 par arrêté du ministre du Travail et de l'Hygiène, le Centre anticancéreux de l'Ouest est inauguré le 28 juillet 1924. | |||
Dix ans plus tard, devant l'afflux de malades de toute la Bretagne, le Professeur Marquis entame la construction d'un bâtiment financé par l’État avec des contributions des départements de l'ouest. Le Centre est achevé à l'été 1936. <ref> L’''Ouest-Éclair'', 27 septembre 1936, p. 6, col. 3</ref> En 1950 la dénomination devient ''Centre Eugène Marquis'' <ref>[[Centre hospitalier universitaire (CHU)]]</ref> | Dix ans plus tard, devant l'afflux de malades de toute la Bretagne, le Professeur Marquis entame la construction d'un bâtiment financé par l’État avec des contributions des départements de l'ouest. Le Centre est achevé à l'été 1936. <ref> L’''Ouest-Éclair'', 27 septembre 1936, p. 6, col. 3</ref> En 1950 la dénomination devient ''Centre Eugène Marquis'' <ref>[[Centre hospitalier universitaire (CHU)]]</ref> | ||
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