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La '''rue Alexandra David-Néel''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre l'[[avenue Jorge Semprún]] et la [[rue Raymonde Foreville]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Alexandra David-Néel''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre l'[[avenue Jorge Semprún]] et la [[rue Raymonde Foreville]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à '''Alexandra David-Née,''' '''journaliste, voyageuse au Tibet et en Chine, et écrivaine (1868 - 1969).'''
Cette voie rend hommage à '''Alexandra David-Néel,''' '''journaliste, voyageuse au Tibet et en Chine, et écrivaine (1868 - 1969).'''


==Qui est Alexandra David-Néel?==  
==Qui est Alexandra David-Néel?==  
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Alexandra David-Néel (de son vrai nom Louise Eugénie Alexandrine Marie David) est née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Son père Louis David, franc-maçon, instituteur, fut un militant républicain lors de la révolution de 1848, et ami du géographe anarchiste Élisée Reclus.  
Alexandra David-Néel (de son vrai nom Louise Eugénie Alexandrine Marie David) est née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé (Val-de-Marne). Son père Louis David, franc-maçon, instituteur, fut un militant républicain lors de la révolution de 1848, et ami du géographe anarchiste Élisée Reclus.  


Durant toute son enfance et son adolescence elle s'intéresse aux idées anarchistes de l'époque et aux féministes qui lui inspirèrent la publication de « Pour la vie ». Elle collabore au journal féministe La Fronde <ref>{{W|La Fronde (journal)}}</ref>, créé par Marguerite Durand.<ref>Square Marguerite Durand</ref>
Durant toute son enfance et son adolescence elle s'intéresse aux idées anarchistes de l'époque et aux féministes qui lui inspirèrent la publication de « Pour la vie ». Elle collabore au journal féministe La Fronde<ref>{{W|La Fronde (journal)}}</ref>, créé par Marguerite Durand<ref>Square Marguerite Durand</ref>.


Elle se convertit en 1889 au bouddhisme et part pour Londres dans le but de se perfectionner en anglais, langue indispensable à une carrière d'orientaliste. A son retour à Paris, elle s'initie au sanscrit et au tibétain et suit divers enseignements au Collège de France, et à l'École des hautes études sans passer d’examens.
Elle se convertit en 1889 au bouddhisme et part pour Londres dans le but de se perfectionner en anglais, langue indispensable à une carrière d'orientaliste. A son retour à Paris, elle s'initie au sanscrit et au tibétain et suit divers enseignements au Collège de France, et à l'École des hautes études sans passer d’examens.


De 1911 à 1925, Alexandra David-Néel effectue de nombreux voyages en lnde, au Tibet. Elle se retire de nombreuses fois en ermitage, est reçue en audience le 15 avril 1912 par le 13e dalaï-lama en exil à Kalimpong (Népal), s'exerce aux méthodes des yogis tibétains. Elle voyage au Japon, en Corée, en Chine, en Mongolie.  
De 1911 à 1925, Alexandra David-Néel effectue de nombreux voyages en Inde, au Tibet. Elle se retire de nombreuses fois en ermitage, est reçue en audience le 15 avril 1912 par le 13e dalaï-lama en exil à Kalimpong (Népal), s'exerce aux méthodes des yogis tibétains. Elle voyage au Japon, en Corée, en Chine, en Mongolie.  


Elle rentre en France en 1925, s’installe à Digne-les-Bains de 1925 à 1937, avec Aphur Yongden, son compagnon d'aventures, devenu légalement son fils adoptif. Elle écrit plusieurs livres relatant ses différents voyages et fait de grandes tournées de conférences en France et en Europe.
Elle rentre en France en 1925, s’installe à Digne-les-Bains de 1925 à 1937, avec Aphur Yongden, son compagnon d'aventures, devenu légalement son fils adoptif. Elle écrit plusieurs livres relatant ses différents voyages et fait de grandes tournées de conférences en France et en Europe.


De 1937 à 1946, elle repart pour un voyage en Chine.  
De 1937 à 1946, elle repart pour un voyage en Chine.  
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==Première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa==  
==Première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa==  


Elle parvient à séjourner incognito en 1924 à Lahssa (Tibet) mais elle n’est pas reçue par le dalaï-lama. Son exploit de '''première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa''' est relaté dans les journaux français et européens, et contribue fortement à sa renommée.  
Elle parvient à séjourner incognito en 1924 à Lhassa (Tibet) mais elle n’est pas reçue par le dalaï-lama. Son exploit de '''première femme d'origine européenne à séjourner à Lhassa''' est relaté dans les journaux français et européens, et contribue fortement à sa renommée.  


==Liens internes==  
==Liens internes==  
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