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=== Parcage puis départ=== | === Parcage puis départ=== | ||
[[Fichier:Prisonnier.jpeg|150px|right|thumb|Dessin de X. de Langlais, dans la plaquette "La Bretagne dans la France du Maréchal"]] | [[Fichier:Prisonnier.jpeg|150px|right|thumb|Dessin de X. de Langlais, dans la plaquette "La Bretagne dans la France du Maréchal"]] | ||
Après le [[bombardement du 17 juin 1940]] dans la matinée, la panique s’empare de nombreux civils qui quittent la ville en proie aux explosions des deux trains de munition, en voiture, à bicyclette, à pied. Et les militaires font en partie de même, malgré l’ordre du général Colson de rester sur place<ref>Les Heures Douloureuses de Rennes, par V. Ladam, imp. Les Nouvelles</ref>. Le communiqué allemand du 18 juin signale que le bombardement a déclenché « une panique monstre parmi les troupes ». Celles-ci quittent la ville avec ou sans leurs officiers dont beaucoup se délestent de leur arme et vont encombrer les routes, fuyant vers l’ouest ou vers le sud. L’annonce du maréchal Pétain, radiodiffusée à 12 h 30 « il faut cesser le combat », entendue par certains, a pu conforter ce sauve-qui-peut, dans la crainte d’être pris les armes à la main et d’être fait prisonniers. | Après le [[bombardement du 17 juin 1940]] dans la matinée, la panique s’empare de nombreux civils qui quittent la ville en proie aux explosions des deux trains de munition, en voiture, à bicyclette, à pied. Et les militaires font en partie de même, malgré l’ordre du général Colson de rester sur place <ref>[[ Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages]]</ref> | ||
<ref>Les Heures Douloureuses de Rennes, par V. Ladam, imp. Les Nouvelles</ref>. Le communiqué allemand du 18 juin signale que le bombardement a déclenché « une panique monstre parmi les troupes ». Celles-ci quittent la ville avec ou sans leurs officiers dont beaucoup se délestent de leur arme et vont encombrer les routes, fuyant vers l’ouest ou vers le sud. L’annonce du maréchal Pétain, radiodiffusée à 12 h 30 « il faut cesser le combat », entendue par certains, a pu conforter ce sauve-qui-peut, dans la crainte d’être pris les armes à la main et d’être fait prisonniers. | |||
Dans un premier temps, les troupes allemandes, en mouvement vers l’ouest, doublent les groupes de soldats en fuite sans même leur prêter attention, puis, peu à peu les assemblent, et contrôlent tous ces hommes restés en uniforme, par craintes de représailles à venir pour les déserteurs, d’autres s’étant éclipsés et mis en civil. | Dans un premier temps, les troupes allemandes, en mouvement vers l’ouest, doublent les groupes de soldats en fuite sans même leur prêter attention, puis, peu à peu les assemblent, et contrôlent tous ces hommes restés en uniforme, par craintes de représailles à venir pour les déserteurs, d’autres s’étant éclipsés et mis en civil. |
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