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"Georges", l'officier anglais George Clement du SOE, parachuté, organise un parachutage. Le message ''ventre affamé n’a pas d’oreilles'' annonça le parachutage pour le 6 novembre au soir.  De fait, 15 parachutes déposent de lourds conteneurs d’armes à la ferme isolée ''la Talmachère''. George brûle les parachutes dans le four à pain et le lendemain, les conteneurs sont enterrés dans une ancienne carrière, en tout 7 tonnes d’armes.
"Georges", l'officier anglais George Clement du SOE, parachuté, organise un parachutage. Le message ''ventre affamé n’a pas d’oreilles'' annonça le parachutage pour le 6 novembre au soir.  De fait, 15 parachutes déposent de lourds conteneurs d’armes à la ferme isolée ''la Talmachère''. George brûle les parachutes dans le four à pain et le lendemain, les conteneurs sont enterrés dans une ancienne carrière, en tout 7 tonnes d’armes.
Mais le dimanche  28 novembre, le gestapiste Hans Krüger, accompagné de Claude Geslin <ref>[[Claude Geslin, l'exemple du dévoiement à l'ennemi]]</ref> Corentin Kergoat  et Joseph Le Ruyet  l'arrête à sa ferme , avec son frère Albert, ses fils, Mary, 17 ans et Jean-Baptiste, 16 ans, les domestiques Eugène Charpentier et Henri Levey, Louis Moine agent du réseau ''Buckmaster''. Un dépôt de 3 tonnes d'armes parachutées fut découvert dans un champ dépendant de la ferme. Ils sont internés à Rennes à la [[prison Jacques-Cartier]]d'où la famille Nobilet est envoyée le 13 mars 1944 au cam de Royallieu. Déportés de Compiègne le 6 avril 1944 vers Mauthausen, Jean sera épuisé par le travail harassant au camp et entrera au mouroir de l'infirmerie. Le 18 juillet 1944, son n° matricule 62.878 fut inscrit sur le registre des décès du camp. Un mois plus tard, c’est le tour de son frère Albert et des domestiques. Le 24 avril 1945, dix jours avant la libération du camp par les Américains, meurt son fils Mary. George aussi ne reviendra pas. Seul de ses fils, Jean-Baptiste, pesant 37 kg à sa libération  survivra. <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/intro.htm#deb </ref>
Mais le dimanche  28 novembre, l'Untersturmführer Hans Krüger, ancien exterminateur de juifs à l'est, accompagné de Claude Geslin <ref>[[Claude Geslin, l'exemple du dévoiement à l'ennemi]]</ref> Corentin Kergoat  et Joseph Le Ruyet  l'arrête à sa ferme , avec son frère Albert, ses fils, Mary, 17 ans et Jean-Baptiste, 16 ans, les domestiques Eugène Charpentier et Henri Levey, Louis Moine agent du réseau ''Buckmaster''. Un dépôt de 3 tonnes d'armes parachutées fut découvert dans un champ dépendant de la ferme. Ils sont internés à Rennes à la [[prison Jacques-Cartier]]d'où la famille Nobilet est envoyée le 13 mars 1944 au cam de Royallieu. Déportés de Compiègne le 6 avril 1944 vers Mauthausen, Jean sera épuisé par le travail harassant au camp et entrera au mouroir de l'infirmerie. Le 18 juillet 1944, son n° matricule 62.878 fut inscrit sur le registre des décès du camp. Un mois plus tard, c’est le tour de son frère Albert et des domestiques. Le 24 avril 1945, dix jours avant la libération du camp par les Américains, meurt son fils Mary. George aussi ne reviendra pas. Seul de ses fils, Jean-Baptiste, pesant 37 kg à sa libération  survivra. <ref>http://memoiredeguerre.free.fr/biogr/intro.htm#deb </ref>


Un monument rappelle le sacrifice de ces résistants, érigé près de l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs
Un monument rappelle le sacrifice de ces résistants, érigé près de l'église de Saint-Brieuc-des-Iffs
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