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Pierre-Marie L'Hotellier, fils de marin, décide après son service militaire d'intégrer la SNCF où il est scieur sur bois dans les dépôts. Il vit à Rennes d'abord chez sa tante, rue de la Casse Reule (aujourd'hui [[rue Pierre Martin]]) puis épouse sa cousine Anne-Marie et aura un fils, Jean-Pierre, né en 1940. La famille vit à Rennes, [[route de Sainte-Foix]] .
Pierre-Marie L'Hotellier, fils de marin, décide après son service militaire d'intégrer la SNCF où il est scieur sur bois dans les dépôts. Il vit à Rennes d'abord chez sa tante, rue de la Casse Reule (aujourd'hui [[rue Pierre Martin]]) puis épouse sa cousine Anne-Marie et aura un fils, Jean-Pierre, né en 1940. La famille vit à Rennes, [[route de Sainte-Foix]] .


Membre du Parti Communiste clandestin, en 1941 il intègre le groupe de résistance Front National dont une cellule est connue très active au sein de la SNCF de Rennes. Il distribue des tracts et des journaux clandestins. En 1942 il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF), participe à des sabotages de matériels allemands dans les ateliers de la SNCF. Son domicile sert d'entrepôt pour cacher des explosifs récupérés à Saint Pierre de Plesguen et des armes destinés aux FTPF.
Membre du Parti Communiste clandestin, en 1941 il intègre le groupe de résistance Front National dont une cellule est connue très active au sein de la SNCF de Rennes. Il distribue des tracts et des journaux clandestins. En 1942 il rejoint les Francs-Tireurs et Partisans Français (FTPF), participe à des sabotages de matériels allemands dans les ateliers de la SNCF. Son domicile, [[route de Sainte-Foix]], sert d'entrepôt pour cacher des explosifs récupérés à Saint Pierre de Plesguen et des armes destinés aux FTPF.
Le 29 septembre 1942, à la suite d'une perquisition de la Gestapo qui découvre des explosifs à son domicile, il est arrêté et emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]]. Son procès par le tribunal militaire allemand FK748 débute le 15 décembre 1942 et le 22 décembre, comme 24 autres camarades, il est condamné à mort pour terrorisme et actes de franc-tireur. L'exécution eut lieu le 30 décembre 1942, au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande, à 9h20<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>.
Le 29 septembre 1942, à la suite d'une perquisition de la Gestapo qui découvre des explosifs à son domicile, il est arrêté et emprisonné à la [[prison Jacques-Cartier]]. Son procès par le tribunal militaire allemand FK748 débute le 15 décembre 1942 et le 22 décembre, comme 24 autres camarades, il est condamné à mort pour terrorisme et actes de franc-tireur. L'exécution eut lieu le 30 décembre 1942, au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande, à 9h20<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref>.


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