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« Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération » : différence entre les versions

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[[Fichier:Train_de_prisonniers.png|200px|left|thumb| Ouest-Eclair. Sep. 1944]]
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Rétrospectivement, on se demande pourquoi rien ne fut tenté sur place pour libérer les détenus des prisons rennaises, s'agissant principalement de résistants dignes de pareille tentative, qui ratèrent ainsi la liberté, dans le "[[train de Langeais]]", à quelques kilomètres des libérateurs et à quelques heures de la libération de la ville. Il aurait suffi d'envoyer un cycliste la veille à Guipry-Messac pour alerter les résistants locaux qui auraient retardé le convoi devant des rails retirés. La raison est à trouver probablement dans le souci premier des responsables politiques de la France Libre qui était de mettre en place sur le champ de nouveaux représentants à la tête des organes de directions locale et régionale afin d'éviter à Rennes, première grande ville libérée, la mise en place de l'A.M.G.O.T (gouvernement militaire allié dans les territoires occupés) - disposition qui était pratiquement déjà abandonnée, constata t-on depuis.
Rétrospectivement, on se demande pourquoi rien ne fut tenté sur place pour libérer les détenus des prisons rennaises, s'agissant principalement de résistants dignes de pareille tentative, qui ratèrent ainsi la liberté, dans le "[[train de Langeais]]", à quelques kilomètres des libérateurs et à quelques heures de la libération de la ville. Il aurait suffi d'envoyer un cycliste la veille à Guipry-Messac pour alerter les résistants locaux qui auraient retardé le convoi devant des rails retirés. La raison est à trouver probablement dans le souci premier des responsables politiques de la France Libre qui était de mettre en place sur le champ de nouveaux représentants à la tête des organes de directions locale et régionale afin d'éviter à Rennes, première grande ville libérée, la mise en place de l'A.M.G.O.T (gouvernement militaire allié dans les territoires occupés) - disposition qui était pratiquement déjà abandonnée, constata t-on depuis.
 
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Dès le 17 août, un premier récit d'évadé du train parti dans la nuit du 2 au 3 août parut dans la presse maigre de l'époque, sous le titre " Cent prisonniers politiques partis de Rennes pour l'Allemagne sont délivrés par une attaque des avions alliés".<ref>Défense de la France. 17 août 1944 - nouvelle série n°8</ref>
Dès le 17 août, un premier récit d'évadé du train parti dans la nuit du 2 au 3 août parut dans la presse maigre de l'époque, sous le titre " Cent prisonniers politiques partis de Rennes pour l'Allemagne sont délivrés par une attaque des avions alliés".<ref>Défense de la France. 17 août 1944 - nouvelle série n°8</ref>


Pour rappeler les départs des deux trains de déportés et prisonniers de début août 1944,  réunis dans « le train de Langeais » fut inauguré, le 2 août 2015, un « quai de la mémoire », [[rue Jules Verne]],  à la Courrouze,  en leur hommage. C’est une allée de granit de 120 m de long et 3 de large symbolisant la voie d’embarquement près du quai restauré, sur laquelle est tracée une ligne de bronze interrompue par 27 plaques  où sont gravés des noms de lieu où les passagers du train ont été confrontés à divers événements.  
Pour rappeler les départs des deux trains de déportés et prisonniers de début août 1944,  réunis dans « le train de Langeais » fut inauguré, le 2 août 2015, un « quai de la mémoire », [[rue Jules Verne]],  à la Courrouze,  en leur hommage. C’est une allée de granit de 120 m de long et 3 de large symbolisant la voie d’embarquement près du quai restauré, sur laquelle est tracée une ligne de bronze interrompue par 27 plaques  où sont gravés des noms de lieu où les passagers du train ont été confrontés à divers événements.  


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