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« Rue Maréchal Joffre » : différence entre les versions
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Il s'agit d'une grande artère en ligne droite depuis le [[Champ_de_Mars|Champs de Mars]] (devenu [[Esplanade_Général_De_Gaulle|esplanade Général De Gaulle]]) et le boulevard de la Liberté et conduisant vers le [[Parlement_de_Bretagne|Parlement de Bretagne]] qui est en perspective. | Il s'agit d'une grande artère en ligne droite depuis le [[Champ_de_Mars|Champs de Mars]] (devenu [[Esplanade_Général_De_Gaulle|esplanade Général De Gaulle]]) et le boulevard de la Liberté et conduisant vers le [[Parlement_de_Bretagne|Parlement de Bretagne]] qui est en perspective. | ||
La dénomination rend hommage à Joseph Joffre, officier général français de la Première Guerre mondiale, artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne et de la stabilisation du front nord au début de la guerre. Il est nommé maréchal de France en 1916 (1852 - 1931). | La dénomination rend hommage à Joseph Joffre, officier général français de la Première Guerre mondiale, artisan de la victoire alliée lors de la bataille de la Marne et de la stabilisation du front nord au début de la guerre. Il est nommé maréchal de France en 1916 (1852 - 1931). | ||
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[[Fichier:P%C3%A2t%C3%A9s_de_maisons.png|400px|thumb|center|Entre rue Maréchal Joffre (à gauche) et [[rue Jules Simon]] (à droite), pâtés de maisons avec des trous : les courettes intérieures, séparés par le tronçon ouest de la rue Vasselot.. En arrière plan central, le toit du temple protestant]] | [[Fichier:P%C3%A2t%C3%A9s_de_maisons.png|400px|thumb|center|Entre rue Maréchal Joffre (à gauche) et [[rue Jules Simon]] (à droite), pâtés de maisons avec des trous : les courettes intérieures, séparés par le tronçon ouest de la rue Vasselot.. En arrière plan central, le toit du temple protestant]] | ||
Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 27 octobre 1938. Cette voie a porté de nombreux noms différents: à l'origine, il s'agissait de la ''rue Chalais'' qui prit le nom de ''rue d'Agay'' en 1769, de ''rue Neuve'' en 1809, de ''rue d'Angoulème'' en 1827, puis de ''rue du Champ de Mars'' avant de changer de nom pour son appellation actuelle. | Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 27 octobre 1938. Cette voie a porté de nombreux noms différents: à l'origine, il s'agissait de la ''rue Chalais'' qui prit le nom de ''rue d'Agay''<ref>Du nom de François Marie Bruno d'Agay (1722-1805), qui fut nommé intendant de Bretagne à Rennes (1767-1770). Dans cette fonction, il ne cessa de rechercher des compromis avec le Parlement de Bretagne, au risque de l'encourager dans son opposition au pouvoir royal.</ref> en 1769, de ''rue Neuve'' en 1809, de ''rue d'Angoulème''<ref>Pendant la Restauration, la duchesse d'Angoulême Marie-Thérèse de France (1778-1851), ensuite dauphine, conjointe du dauphin Louis de France (1775-1844), parcourt le royaume. L'absence des princes pendant une vingtaine d'années exige qu'ils se fassent connaître des Français. La duchesse se trouve sur les routes presque chaque année pendant quelques semaines au moins. Tous les deux ans, elle visite l'ouest de la France, la Bretagne, la Normandie, le Midi, l'Aquitaine et la Vendée...</ref> en 1827, puis de ''rue du Champ de Mars'' avant de changer de nom pour son appellation actuelle. | ||
Au n°2, on peut voir, en levant la tête, une plaque commémorative rappelant le sacrifice du résistant Jean-Claude Camors <ref>[[rue Jean-Claude Camors]]</ref> | Au n°2, on peut voir, en levant la tête, une plaque commémorative rappelant le sacrifice du résistant Jean-Claude Camors <ref>[[rue Jean-Claude Camors]]</ref> | ||
