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Mais c’est surtout la longue série des arrestations, des tortures et des vols dont sont victimes : MM Pierre Larre et Marchand à [[Vern-sur-Seiche]] ; Désiré Faludi et Marcel Glasmau à Bourg-des-Comptes, tous deux brûlés avec des cigares et des cigarettes allumées ; Auffret, marchand de grains à Rennes ; Joseph Maret et Pierre Louis, Marcel Lodiais à Rennes; André Leclerc qui fut assassiné route de Saint-Brieuc ; Henri Gloux et Clément Villoury de Talensac ; Jean Trémintin restaurateur route de Lorient à Rennes ; Auguste Thouin jardinier à Rennes ; André Roullier ; Charles Jaffrenou et Lucien Lagoutte qui connurent le supplice de la tête plongée dans une bassine d’eau ; Marie Rousseau et Roger Pignel, de Pacé, qui furent abattus sans motif sur la route et dont les enfants de Schwaller se partagèrent les dépouilles ; Henri Berthelot inspecteur aux renseignements généraux ; Fernand Brionne dont le cadavre atrocement mutilé ne fut retrouvé que plusieurs semaines après la libération ; Huchet-Chouan épicier à Rennes qui fut torturé malgré ses 64 ans; les frères Hyppolyte et Roger Bruchet, commerçants 50 [[Rue d'Antrain]] à Rennes, dont le second Roger devait mourir des suites des tortures; les frères Georges et Armand Guihard et Toussaint Langlament de [[Chartres-de-Bretagne]] etc Émile Schwaller torture des résistants comme Ginette Lion, agent de liaison de la Résistance, arrêtée en gare de Rennes. À en croire le jeune milicien Émile Savoye, jugé le 3 octobre 1945, disant n'avoir agi que dans des opérations contre le marché noir, Schwaller se faisaient obéir à la cravache de ses miliciens car "on le craignait comme le feu". Les ordres de Schwaller ne se discutaient pas. Savoye raconte que les époux Cancouët et leurs deux filles, voisins de la Milice au 106 rue de Saint-Brieuc, furent terrorisés par une perquisition car ils étaient témoins d'atrocités journalières dans les locaux de la Milice qu'ils apercevaient de chez eux, entendant chaque nuit les cris d'agonie et de souffrance des victimes. <ref> ''Ouest-France'' 4.10.1945</ref> | Mais c’est surtout la longue série des arrestations, des tortures et des vols dont sont victimes : MM Pierre Larre et Marchand à [[Vern-sur-Seiche]] ; Désiré Faludi et Marcel Glasmau à Bourg-des-Comptes, tous deux brûlés avec des cigares et des cigarettes allumées ; Auffret, marchand de grains à Rennes ; Joseph Maret et Pierre Louis, Marcel Lodiais à Rennes; André Leclerc qui fut assassiné route de Saint-Brieuc ; Henri Gloux et Clément Villoury de Talensac ; Jean Trémintin restaurateur route de Lorient à Rennes ; Auguste Thouin jardinier à Rennes ; André Roullier ; Charles Jaffrenou et Lucien Lagoutte qui connurent le supplice de la tête plongée dans une bassine d’eau ; Marie Rousseau et Roger Pignel, de [[ Pacé]], qui furent abattus sans motif sur la route et dont les enfants de Schwaller se partagèrent les dépouilles ; Henri Berthelot inspecteur aux renseignements généraux ; Fernand Brionne dont le cadavre atrocement mutilé ne fut retrouvé que plusieurs semaines après la libération ; Huchet-Chouan épicier à Rennes qui fut torturé malgré ses 64 ans; les frères Hyppolyte et Roger Bruchet, commerçants 50 [[Rue d'Antrain]] à Rennes, dont le second Roger devait mourir des suites des tortures; les frères Georges et Armand Guihard et Toussaint Langlament de [[Chartres-de-Bretagne]] etc <ref>''Ouest-France'' 6 juillet 1946. Jehan Tholomé </ref> Émile Schwaller torture des résistants comme Ginette Lion, agent de liaison de la Résistance, arrêtée en gare de Rennes. À en croire le jeune milicien Émile Savoye, jugé le 3 octobre 1945, disant n'avoir agi que dans des opérations contre le marché noir, Schwaller se faisaient obéir à la cravache de ses miliciens car "on le craignait comme le feu". Les ordres de Schwaller ne se discutaient pas. Savoye raconte que les époux Cancouët et leurs deux filles, voisins de la Milice au 106 rue de Saint-Brieuc, furent terrorisés par une perquisition car ils étaient témoins d'atrocités journalières dans les locaux de la Milice qu'ils apercevaient de chez eux, entendant chaque nuit les cris d'agonie et de souffrance des victimes. <ref> ''Ouest-France'' 4.10.1945</ref> | ||
==== Assassin de résistants ==== | ==== Assassin de résistants ==== |
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