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L' '''allée Lieutenant Roger Leberre''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre la [[rue Maquis de Saint-Marcel]] et l'[[allée Georges Palante]]. Cette voie fut dénommée impasse par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953 puis allée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | L' '''allée Lieutenant Roger Leberre''' se situe dans le quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin entre la [[rue Maquis de Saint-Marcel]] et l'[[allée Georges Palante]]. Cette voie fut dénommée impasse par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953 puis allée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 2 juin 1986<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>. | ||
Cette voie rend hommage au Lieutenant Roger Leberre, combattant du Maquis de Saint-Marcel (1920 - 1944) | Cette voie rend hommage au Lieutenant Roger Leberre, combattant du Maquis de Saint-Marcel (8 septembre 1920, Brest - 18 juin 1944, village de Sainte-Geneviève, Saint-Marcel, Morbihan) | ||
Roger Le Berre réalise ses études secondaires au lycée de Brest, puis intégre en 1940 l'école d’officiers de Saint-Cyr avant d'entrer en 1942 dans le groupe de résistance de l’école des cadres d’Uriage, en Isère. | |||
En juin 1944, à la tête de sa section du 2e Bataillon des Forces françaises de l'intérieur (FFI), le sous-lieutenant Roger Le Berre rejoint le camp de Saint-Marcel (Morbihan), où de nombreux FFI étaient rassemblés, armés et formés par les parachutistes du 4e SAS (Special Air service) de la France libre. | |||
Le dimanche 18 juin 1944 à l'aube, deux tractions-avant de la Feldgendarmerie de Ploërmel en patrouille franchissent le périmètre du camp et sont interceptées sur la route conduisant du bourg de Saint-Marcel au hameau de l'Abbaye en Bohal, au lieu-dit Les Hardys-Béhélec, où avait été installé un poste de sécurité composé de SAS et de FFI. Quatre Allemands sont tués, trois autres blessés et faits prisonniers, mais un feldgendarme parvient à prendre la fuite et à rejoindre la garnison allemande de Malestroit pour donner l'alerte. | |||
À partir de 9 heures du matin, le camp de Saint-Marcel est attaqué en force par la Wehrmacht. Roger Le Berre est mortellement blessé près du village de Sainte-Geneviève<ref>https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article197158</ref>. | |||
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