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Le maire et les échevins ayant adressé au roi une supplique pour implorer ses secours, le chancelier d'Aguesseau leur répondit au nom de sa majesté "qu'on leur procurerait tous les soulagements dont ils avaient besoin pour faire sortir leur malheureuse ville de ses cendres, et que sa Majesté était si portée à leur faire sentir sa protection, qu'il n'était pas nécessaire de l'y exciter." En effet, un arrêté exempta de la capitation et autres impôts pour deux an, les locataires et propriétaires des maisons incendiées qui continueraient de résider dans la ville. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.353, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref> | Le maire et les échevins ayant adressé au roi une supplique pour implorer ses secours, le chancelier d'Aguesseau leur répondit au nom de sa majesté "qu'on leur procurerait tous les soulagements dont ils avaient besoin pour faire sortir leur malheureuse ville de ses cendres, et que sa Majesté était si portée à leur faire sentir sa protection, qu'il n'était pas nécessaire de l'y exciter." En effet, un arrêté exempta de la capitation et autres impôts pour deux an, les locataires et propriétaires des maisons incendiées qui continueraient de résider dans la ville. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.353, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref> | ||
{{Citation|texte=''« Un désastre exceptionnel en Europe » : tel est le constat dressé récemment par l'historien australien David Garrioch<ref>Auteur de "Rennes 1720. l'incendie" : https://podcasts-francais.fr/podcast/les-champs-libres/rennes-1720-la-ville-en-feu-par-david-garrioch</ref> à propos de l''''incendie de Rennes en 1720'''. De fait, au XVIIIe siècle, si l'on exclut les deux incendies hors norme de Constantinople en 1715 et 1718 ou celui survenu à Lisbonne après un tsunami en 1755, l'incendie de Rennes n'est comparable qu'à celui de Copenhague, qui vit, en 1728, la disparition de 1 600 édifices, soit 28 % de la surface bâtie. Huit ans plus tôt, à Rennes, la perte se mesure à 945 maisons sur environ 8 hectares, soit environ 30 % de la partie intra-muros de la ville au nord de la Vilaine, la plus densément bâtie. En revanche, à Rennes, le feu n'a que très peu tué, ce qui est une caractéristique de bien des incendies des villes préindustrielles : en 1666 le gigantesque incendie de Londres n'a, semble-t-il, coûté la vie qu'à une dizaine de personnes.|auteur=Gauthier Aubert et Georges Provost|origine=Magazine "L'Histoire", mensuel 491, janvier 2022|collecteur=Manu35|date=2023}} | |||
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