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Emile, Victor, Louis Favennec n'a pas 15 ans à l'arrivée des Allemands en Bretagne. En août 1942, à 17 ans, il prend contact avec le groupe « Armée secrète » de Martigné-Ferchaud dont le chef est Jean Richard<ref>[[Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé]]</ref> et participe à la propagande et au recrutement pour ce groupe de patriotes puis, | Emile, Victor, Louis Favennec n'a pas 15 ans à l'arrivée des Allemands en Bretagne. En août 1942, à 17 ans, il prend contact avec le groupe « Armée secrète » de Martigné-Ferchaud dont le chef est Jean Richard<ref>[[Évadé de Bretagne, en Angleterre l'étudiant renseigne sur Rennes occupé]]</ref> et participe à la propagande et au recrutement pour ce groupe de patriotes puis, | ||
en mars 1943, pour le groupe « Libération » de Châteaubriant. | en mars 1943, pour le groupe « Libération » de Châteaubriant. | ||
En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par Vezin et L’Hermitage. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes, qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant Pétri à l’attaque de la prison de Vitré, délivrant ainsi 49 camarades de la Résistance. Le 16 mai, à Fougères, il participe aux attaques contre les garages Opel occupés par les Allemands: 34 camions, 11 moteurs d’avions et plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits. Emile reçoit une balle dans le bras. Il est promu sous-lieutenant le 10 mai. Puis c'est l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès avec le désarmement de 3 gendarmes et gardiens. Il était agent du SOE britannique Special Operation Executive).<ref>http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/C10328702 </ref> | En février 1944, il entre dans le groupe « Francs-Tireurs et Partisans Français » (FTPF) d’Ille-et-Vilaine dirigée par Louis Pétri <ref>[[rue Louis Pétri]]</ref> et participe activement à la diffusion de journaux clandestins. En mars, il participe au déraillement d’un train sur la ligne Saint-Brieuc – Rennes qui passe par[[ Vezin-le-Coquet]] et [[L’Hermitage]]. Cette action entraîna la destruction d’une locomotive et de 17 wagons et l'arrêt du trafic pendant 4 jours et, en avril, il participe au sabotage de la ligne électrique à haute tension Pontchâteau – Rennes, qui alimentait les usines de la région rennaise et celles de Saint-Brieuc puis, sous les ordres du commandant Pétri à l’attaque de la prison de Vitré, délivrant ainsi 49 camarades de la Résistance. Le 16 mai, à Fougères, il participe aux attaques contre les garages Opel occupés par les Allemands: 34 camions, 11 moteurs d’avions et plusieurs milliers de litres d’essence et d’huile sont détruits. Emile reçoit une balle dans le bras. Il est promu sous-lieutenant le 10 mai. Puis c'est l’attaque de la centrale électrique de Saint-Brice-en-Coglès avec le désarmement de 3 gendarmes et gardiens. Revenu à Rennes, il participe à une attaque à la bombe du local de la LVF. Il était agent du SOE britannique Special Operation Executive).<ref>http://discovery.nationalarchives.gov.uk/details/r/C10328702 </ref> | ||
Le 28 mai, Emile est arrêté par la Milice au ''café de l’Esplanade'' à Rennes. Il est torturé et condamné à mort <ref>[[Di Costanzo, féroce chef de milice]]</ref> | |||
mais il réussit à s’évader avec un camarade et il part dans les Côtes-du-Nord. | mais il réussit à s’évader avec un camarade et il part dans les Côtes-du-Nord. | ||
Le 3 août 1944, il participe au « nettoyage » du secteur de Trémorel avec un groupe de | Le 3 août 1944, il participe au « nettoyage » du secteur de Trémorel avec un groupe de résistants de la région. Ils capturent et désarment un nombre important de soldats allemands et | ||
le lendemain, jour de la [[libération de Rennes]], il arrive dans la capitale bretonne, après avoir arrêté deux miliciens route de Saint-Brieuc qu'il remet à la police. Il gérait une entreprise individuelle de location de biens immobiliers, 11, [[rue | le lendemain, jour de la [[libération de Rennes]], il arrive dans la capitale bretonne, après avoir arrêté deux miliciens route de Saint-Brieuc qu'il remet à la police. Il gérait une entreprise individuelle de location de biens immobiliers, 11, [[rue Maréchal Joffre]]. Il décède âgé de 76 ans. <ref> Source : Renée Thouanel-Drouillas </ref> | ||
====Références==== | ====Références==== |
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