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==Yves Le Bitous== | ==Yves Le Bitous== | ||
Résistant fusillé | '''Résistant fusillé''' (17 septembre 1914, Ploëzal, Côtes d'Armor - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande) | ||
(17 septembre 1914, Ploëzal, Côtes d'Armor - 30 décembre 1942, Saint-Jacques-de-la-Lande) | |||
[[Fichier:Le_Bitous,_minutes_proc%C3%A8s.png|450px|right|thumb|Minutes du procès de Yves Le Bitous]] <ref> http://memoiredeguerre.free.fr/fusilles/fusilles35-alpha.htm#deb </ref> | [[Fichier:Le_Bitous,_minutes_proc%C3%A8s.png|450px|right|thumb|Minutes du procès de Yves Le Bitous]] <ref> http://memoiredeguerre.free.fr/fusilles/fusilles35-alpha.htm#deb </ref> | ||
Cheminot rennais, il épouse Madeleine en 1937, et le couple s'installe à Rennes, [[rue de Saint-Malo]]. | Cheminot rennais, il épouse Madeleine en 1937, et le couple s'installe à Rennes, [[rue de Saint-Malo]]. | ||
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Son procès commence le 15 décembre 1942 ainsi que celui de 30 hommes et femmes devant le tribunal militaire allemand FK748, pour actes de francs-tireurs, terrorisme, communisme. Yves est condamné avec 24 autres à la peine de mort, et sera exécuté le 30 décembre 1942 au matin (à 10h02 précisément) au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande. <ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref> | Son procès commence le 15 décembre 1942 ainsi que celui de 30 hommes et femmes devant le tribunal militaire allemand FK748, pour actes de francs-tireurs, terrorisme, communisme. Yves est condamné avec 24 autres à la peine de mort, et sera exécuté le 30 décembre 1942 au matin (à 10h02 précisément) au stand de tir de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande. <ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref> | ||
À la Libération, il fut inhumé au Carré des Résistants du cimetière de l'Est, dans la même sépulture que son compagnon d'infortune, son beau-frère Albert Martin. Yves Le Bitous sera reconnu Mort pour la France, assimilé au grade de sergent dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), recevra une citation à l'Ordre du Régiment n° 346 ainsi que la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1946. | À la Libération, il fut inhumé au Carré des Résistants du [[cimetière de l'Est]], dans la même sépulture que son compagnon d'infortune, son beau-frère [[Albert Martin]]. Yves Le Bitous sera reconnu Mort pour la France, assimilé au grade de sergent dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur), recevra une citation à l'Ordre du Régiment n° 346 ainsi que la Croix de Guerre avec étoile de bronze en 1946. | ||
== Sur la carte == | == Sur la carte == |
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