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[[Fichier:Emilienne.png|150px|right|thumb|Emilienne Martin en 1939.(Musée des Beaux-Arts de Rennes)]] | [[Fichier:Emilienne.png|150px|right|thumb|Emilienne Martin en 1939.(Musée des Beaux-Arts de Rennes)]] | ||
Infirmière de la Croix-Rouge, la Rennaise Emilienne Martin s’engage dans la Résistance et s’implique de plus en plus, en relation avec des Rennais qui oeuvrent dans l’ombre. Son bureau au [[palais Saint-Georges]] devient, sous couvert de son apparence médico-sociale, un lieu de contacts pour les résistants | Infirmière de la Croix-Rouge, la Rennaise Emilienne Martin s’engage dans la Résistance et s’implique de plus en plus, en relation avec des Rennais qui oeuvrent dans l’ombre. Son bureau au [[palais Saint-Georges]] devient, sous couvert de son apparence médico-sociale, un lieu de contacts pour les résistants clandestins et c’est ici que va venir de plus en plus souvent [[Pierre Herbart]], alias général Le Vigan, accueilli à Rennes en mai 1944 par ''Hemeric'', [[Hubert de Solminihac]]. Herbart est chargé par le réseau Défense de la France d’organiser à Rennes la prise du pouvoir par les résistants d’obédience gaulliste. | ||
Les 2 et 3 août 1944, jours précédant la [[libération de Rennes]], le bureau d’Emilienne est un véritable PC. A partir de février 1944, donc d'abord clandestinement, elle dirige à Rennes la section du comité des oeuvres sociales des organisations de Résistance (COSOR) | Les 2 et 3 août 1944, jours précédant la [[libération de Rennes]], le bureau d’Emilienne est un véritable PC. A partir de février 1944, donc d'abord clandestinement, elle dirige à Rennes la section du comité des oeuvres sociales des organisations de Résistance (COSOR) | ||
Puis c’est la libération. Emilienne devient membre du second comité départemental de la Libération et, à ce titre, elle visita le [[camp Margueritte]] où étaient détenues des internées et internés administratifs <ref>[[ Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref> | Puis c’est la [[libération de Rennes]]. Emilienne devient membre du second comité départemental de la Libération et, à ce titre, elle visita le [[camp Margueritte]] où étaient détenues des internées et internés administratifs <ref>[[ Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte]]</ref> | ||
Au comité siégeait aussi avec Charles Foulon, secrétaire général, Hubert de Solminihac qui épousera Emiliennet et [[Charles Foulon ]] , en évoquant les mémoires de ses camarades, constata que, dans la clandestinité, ce couple comme d’autres se retrouva « doublement uni par l’amour et par l’idéal ». | Au comité siégeait aussi avec Charles Foulon, secrétaire général, Hubert de Solminihac qui épousera Emiliennet et [[Charles Foulon ]] , en évoquant les mémoires de ses camarades, constata que, dans la clandestinité, ce couple comme d’autres se retrouva « doublement uni par l’amour et par l’idéal ». | ||
Emilienne suivra son mari dans sa carrière de haut fonctionnaire : sous-préfet à Fougères puis à Brest et préfet à Saïda en Algérie en 1961 et 1962, où elle s’emploiera à soulager la misère de la population algérienne. | Emilienne suivra son mari dans sa carrière de haut fonctionnaire : sous-préfet à Fougères puis à Brest et préfet à Saïda en Algérie en 1961 et 1962, où elle s’emploiera à soulager la misère de la population algérienne. |
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