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La défense de la cité est assumée par "Tors Boiteux", sobriquet de Guillaume de Penhoët, qui a une idée géniale ou, du moins, la met en oeuvre : suspendre à une poterne une truie ayant survécu à la consommation des assiégés. Ses cris perçants ne manquèrent pas d'attirer les hordes de cochons que l'on fît pénétrer dans la ville avant que les Anglais eussent réagi. Et les Rennais, hilares sur les remparts de s'esbaudire :" Eh, l'Anglois ! Gages tu nous dois ! Dame, sommes-nous point tes porchers à c't'heure !"  
La défense de la cité est assumée par "Tors Boiteux", sobriquet de Guillaume de Penhoët, qui a une idée géniale ou, du moins, la met en oeuvre : suspendre à une poterne une truie ayant survécu à la consommation des assiégés. Ses cris perçants ne manquèrent pas d'attirer les hordes de cochons que l'on fît pénétrer dans la ville avant que les Anglais eussent réagi. Et les Rennais, hilares sur les remparts de s'esbaudire :" Eh, l'Anglois ! Gages tu nous dois ! Dame, sommes-nous point tes porchers à c't'heure !"  


En outre, une mine creusée  par les Anglais jusque sous l'église Saint-Sauveur, au centre de la cité, fut heureusement découverte. *1
En outre, une mine creusée  par les Anglais jusque sous l'église Saint-Sauveur, au centre de la cité, fut heureusement découverte. <ref>[[église Saint-Sauveur]]</ref>


Par la suite, Bertrand du Guesclin y alla d'une de ses ruses : faisant croire aux Anglais à l'approche d'un important parti de mercenaires allemands, il en éloigna une majorité de leur camp qu'il pilla, faisant entrer en ville moult charrettes de viandes et de vins.
Par la suite, Bertrand du Guesclin y alla d'une de ses ruses : faisant croire aux Anglais à l'approche d'un important parti de mercenaires allemands, il en éloigna une majorité de leur camp qu'il pilla, faisant entrer en ville moult charrettes de viandes et de vins.


Mais, malgré une trêve signée à Bordeaux entre Angleterre et France, le siège de Rennes fut maintenu plus de trois mois, alors que sa levée était stipulée, et persista jusqu'au 5 juillet 1357, date à laquelle les Rennais acceptèrent de verser une forte rançon : on parla de 100 000 écus dont 20 000 comptant.
Mais, malgré une trêve signée à Bordeaux entre Angleterre et France, le siège de Rennes fut maintenu plus de trois mois, alors que sa levée était stipulée, et persista jusqu'au 5 juillet 1357, date à laquelle les Rennais acceptèrent de verser une forte rançon : on parla de 100 000 écus dont 20 000 comptant.<ref>{{w|Siège de Rennes (1356-1357)}}</ref>


[[église Saint-Sauveur]]
<references/>
 
{{w|siège de Rennes}}
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