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Madeleine, Marie, Yvonne Gabrielle Chaussepied est née le 10 octobre 1919, à Saint-Malo, d’une mère femme au foyer et d'un père huissier. | Madeleine, Marie, Yvonne Gabrielle Chaussepied est née le 10 octobre 1919, à Saint-Malo, d’une mère femme au foyer et d'un père huissier. | ||
Après de brillante étude de philosophie et d’histoire de l’Art, elle est diplômée de l’École du Louvre. En 1939, elle épouse Michel Béguin, à la mairie du 7e arrondissement de Paris et devient Sylvie Béguin. En 1946, {{w|Sylvie Béguin}} intègre le musée du Louvre en tant que chargée de mission au département des peintures. En 1950, elle soutient une thèse consacrée au peintre italien de la Renaissance, Niccolo dell’Abbate. En 1953, Sylvie Béguin est nommée Assistante-Conservateur au Louvre. | Après de brillante étude de philosophie et d’histoire de l’Art, elle est diplômée de l’École du Louvre. En 1939, elle épouse Michel Béguin, à la mairie du 7e arrondissement de Paris et devient Sylvie Béguin. En 1946, {{w|Sylvie Béguin}} intègre le musée du Louvre en tant que chargée de mission au département des peintures. En 1950, elle soutient une thèse consacrée au peintre italien de la Renaissance, Niccolo dell’Abbate. En 1953, Sylvie Béguin est nommée Assistante-Conservateur au Louvre. | ||
De 1967 à 1972, elle est conservatrice puis conservatrice en chef, chargée des collections de la Renaissance italienne ou française et de ce fait, elle s’occupe de la {{w|La Joconde|Joconde}}. Contrainte de s’imposer dans un milieu dominé par les hommes, elle devient la spécialiste de "l’{{w|École de Fontainebleau}}" (XVI° et XVII° siècles), sur laquelle elle consacre plusieurs ouvrages qui font référence. En 1972, elle y consacre une exposition au Grand-Palais, à Paris. À plusieurs reprises, elle se retrouve commissaire d’expositions importantes sur la même période : la collection {{w|François 1er}} (1972), le Studiolo | De 1967 à 1972, elle est conservatrice puis conservatrice en chef, chargée des collections de la Renaissance italienne ou française et de ce fait, elle s’occupe de la {{w|La Joconde|Joconde}}. Contrainte de s’imposer dans un milieu dominé par les hommes, elle devient la spécialiste de "l’{{w|École de Fontainebleau}}" (XVI° et XVII° siècles), sur laquelle elle consacre plusieurs ouvrages qui font référence. En 1972, elle y consacre une exposition au Grand-Palais, à Paris. À plusieurs reprises, elle se retrouve commissaire d’expositions importantes sur la même période : la collection {{w|François 1er}} (1972), le Studiolo d’Isabelle d’Este (1975), le XVIe siècle florentin du Louvre (1982), {{w|Andrea Solari|Solario}} (1985)… | ||
En 1983, peu de temps avant une exposition consacrée à {{w|Raphaël}}, le peintre-architecte, du XVe et XVIe siècle, au Grand-Palais, Sylvie Béguin identifie dans un fragment du retable provenant de l'église Sant 'Agostino de Città di Castello, la main du maître. Elle restera Directrice du service d’étude et de documentation du département des peintures jusqu’à son départ en retraite en 1985. En 2005, elle fait une dernière exposition sur le peintre italien qui fut le sujet de sa thèse, Niccolo dell'Abate, à Molène, en Italie, ville de naissance du peintre. Sylvie Béguin décède à Ivry-sur-Seine (94), à l'âge de 90 ans, le 20 mars 2010. | En 1983, peu de temps avant une exposition consacrée à {{w|Raphaël}}, le peintre-architecte, du XVe et XVIe siècle, au Grand-Palais, Sylvie Béguin identifie dans un fragment du retable provenant de l'église Sant 'Agostino de Città di Castello, la main du maître. Elle restera Directrice du service d’étude et de documentation du département des peintures jusqu’à son départ en retraite en 1985. En 2005, elle fait une dernière exposition sur le peintre italien qui fut le sujet de sa thèse, Niccolo dell'Abate, à Molène, en Italie, ville de naissance du peintre. Sylvie Béguin décède à Ivry-sur-Seine (94), à l'âge de 90 ans, le 20 mars 2010. | ||