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===Une consécration parisienne=== | ===Une consécration parisienne=== | ||
À Paris, le | À Paris, le Théâtre des Champs Élysées qui a été inauguré en 1912 est en grandes difficultés. Il faut trouver un spectacle différent. Suite à une exposition d'art nègre au {{w|Musée des Arts décoratifs (Paris)|Musée des Arts Décoratifs}} on propose aux nouveaux propriétaires d'y présenter un spectacle uniquement avec des Noirs. Une Américaine de passage à Paris, qui a eu l'occasion de voir des spectacles dans son pays, où on danse le charleston, qui n'est alors pas connue en France. Elle se propose d'aller faire un recrutement aux États-Unis. Le 22 septembre 1925, une troupe de vingt-cinq artistes noirs arrivent au port de Cherbourg. Parmi eux se trouvent Joséphine Baker et un certain {{w|Sidney Bechet}}. Le 2 octobre 1925, le tout Paris est là pour assister à la première de "la Revue Nègre". Elle devient l'évènement artistique de l'année, même si pour certains c'est un scandale. La France découvre le Jazz et la musique noire. Joséphine de son côté est conquise par la France et surtout par Paris. | ||
Après une centaine de spectacles en France et une tournée à l'étranger, Joséphine Baker entre au | Après une centaine de spectacles en France et une tournée à l'étranger, Joséphine Baker entre au Théâtre des Folies Bergères où elle a obtenu un premier rôle. Elle engage comme secrétaire un certain {{w|Georges Simenon}}, avec qui elle a une relation. Dans les années 1930, elle se consacre tout particulièrement à la chanson et va conquérir le tout Paris avec sa chanson "J'ai deux amours", composée par {{w|Vincent Scotto}}. Maintenant qu'elle est riche, Joséphine n'oublie pas d'où elle vient et fait preuve d'une grande générosité, particulièrement en faisant des dons à des œuvres caritatives, aux hôpitaux, aux écoles et aux enfants. Elle ouvre son propre cabaret, "Chez Joséphine". Elle est très convoitée, fréquente des personnalités, pose pour Picasso... Des rôles lui sont proposés au cinéma, dont un avec Jean Gabin. En Novembre 1937, elle obtient la nationalité française en épousant, à Crèvecœur-le-Grand (Oise), le jeune raffineur Jean Lion. Le couple s'installe au château des Milandes en Dordogne. Mais ils divorcent en 1938. | ||
===Artiste engagée=== | ===Artiste engagée=== |