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Pendant son bref exercice de la fonction, un bombardement ayant coupé, en forêt de Fouillard, la conduite d'eau alimentant la ville, il s'emploie à organiser le rationnement et à rétablir très rapidement la desserte en eau des habitants restants. Il est amené à accompagner le préfet Bouche-Leclerq pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence du professeur Emile Morice<ref>[[Allée Professeur Emile Morice]]</ref>, souligne-t-il. Le 3 août au soir, il est contraint à se démettre de ses fonctions en passant ses pouvoirs au premier adjoint en présence de M. Hubert de Solminihac (Hemeric), représentant du commissaire de la République nommé par le Comité d'Alger, il rédige une lettre par laquelle il passe ses pouvoirs  
Pendant son bref exercice de la fonction, un bombardement ayant coupé, en forêt de Fouillard, la conduite d'eau alimentant la ville, il s'emploie à organiser le rationnement et à rétablir très rapidement la desserte en eau des habitants restants. Il est amené à accompagner le préfet Bouche-Leclerq pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence du professeur Emile Morice<ref>[[Allée Professeur Emile Morice]]</ref>, souligne-t-il. Le 3 août au soir, il est contraint à se démettre de ses fonctions en passant ses pouvoirs au premier adjoint en présence de M. Hubert de Solminihac (Hemeric), représentant du commissaire de la République nommé par le Comité d'Alger, il rédige une lettre par laquelle il passe ses pouvoirs  
au premier adjoint, M. Gripon, et se considère comme dégagé des lourdes responsabilité qui lui incombaient dans les circonstances présentes et n'a qu'un regret, c'est de n'avoir pas lui-même fait flotter sur l'Hôtel de ville de Rennes les trois couleurs pour lesquelles, à trois reprises différentes, il a versé son sang. En partant il                                                                                                                                                                                                                       dit : "À présent, c'est à vous d'empêcher les ponts de sauter"<ref>''Mémoires d'un Français moyen'', par René Patay - 1974</ref>.  
au premier adjoint, M. Gripon, et se considère comme dégagé des lourdes responsabilité qui lui incombaient dans les circonstances présentes et n'a qu'un regret, c'est de n'avoir pas lui-même fait flotter sur l'Hôtel de ville de Rennes les trois couleurs pour lesquelles, à trois reprises différentes, il a versé son sang. En partant il dit : "À présent, c'est à vous d'empêcher les ponts de sauter"<ref>''Mémoires d'un Français moyen'', par René Patay - 1974</ref>.  


Retiré de la vie publique, il se consacre à sa profession de médecin biologiste et passe, sur le tard, l'agrégation en 1952 et prend sa retraite en 1970. Il était officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et commandeur des Palmes académiques.
Retiré de la vie publique, il se consacre à sa profession de médecin biologiste et passe, sur le tard, l'agrégation en 1952 et prend sa retraite en 1970. Il était officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 et commandeur des Palmes académiques.
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