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cérémonie officielle de pose de la première pierre de l’hôtel de ville, de l’horloge et du | cérémonie officielle de pose de la première pierre de l’hôtel de ville, de l’horloge et du | ||
présidial de Rennes. Les milices s'assemblèrent en armes et sous leurs enseignes de quartier aux couleurs diversifiées, sur la nouvelle place ouverte au milieu des décombres, en face des fondations réalisées. Revenu de l'hôtel de Blossac où il était allé chercher le comte de Volvire, représentant du gouverneur de Bretagne, le cortège du corps de ville en habits de cérémonie, le comte habillé d’un tablier de satin blanc brodé, arriva sur la place au son des fanfares et tambours, au bruit des cloches et de l'artillerie et trois boîtes en plomb furent présentées.sur lesquelles étaient gravées cette inscription : " cette médaille a été placée par M. le comte de Volvire, commandant en Bretagne au nom de S.A.S Mgr le comte de Toulouse, gouverneur de la province - La communauté présente en habits de cérémonie - 12 avril 1734 ". Chaque médaille de bronze portait à la face ''Ludovicus rex christianissimus'', au revers une déesse portant une pique en main droite, et en main gauche un écusson aux armes de la ville sur lequel elle s'appuyait avec ces mots en légende : ''Rhedones incensae anno 1720, restauratae anno 1731'' ( Rennes incendiée en 1720, reconstruite en 1731). Une médaille fut placée dans les fondations de la tour de l'horloge, une sous la porte sud de l'hôtel de ville, une troisième dans l'angle formé par l'avant-corps et le pied droit de l'arcade, au côté sud de l'entrée du présidial. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.364,5. Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>. | présidial de Rennes. Les milices s'assemblèrent en armes et sous leurs enseignes de quartier aux couleurs diversifiées, sur la nouvelle place ouverte au milieu des décombres, en face des fondations réalisées. Revenu de l'hôtel de Blossac où il était allé chercher le comte de Volvire, représentant du gouverneur de Bretagne, le cortège du corps de ville en habits de cérémonie, le comte habillé d’un tablier de satin blanc brodé, arriva sur la place au son des fanfares et tambours, au bruit des cloches et de l'artillerie et trois boîtes en plomb furent présentées.sur lesquelles étaient gravées cette inscription : " cette médaille a été placée par M. le comte de Volvire, commandant en Bretagne au nom de S.A.S Mgr le comte de Toulouse, gouverneur de la province - La communauté présente en habits de cérémonie - 12 avril 1734 ". Chaque médaille de bronze portait à la face ''Ludovicus rex christianissimus'', au revers une déesse portant une pique en main droite, et en main gauche un écusson aux armes de la ville sur lequel elle s'appuyait avec ces mots en légende : ''Rhedones incensae anno 1720, restauratae anno 1731'' ( Rennes incendiée en 1720, reconstruite en 1731). Une médaille fut placée dans les fondations de la tour de l'horloge, une sous la porte sud de l'hôtel de ville, une troisième dans l'angle formé par l'avant-corps et le pied droit de l'arcade, au côté sud de l'entrée du présidial. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.364,5. Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>. | ||
[[Fichier:Des_arcades_le_campanile.png|250px|left|thumb|Des arcades de l'opéra l'élégant campanile de l'hôtel de ville (aquarelle)]] | |||
{{Citation|texte=''La première pierre de l'hôtel-de-ville, où est la grosse horloge, fut posée en 1742, avec cette inscription : « Ce jour jeudi, 1er février 1742, cette première pierre a été posée par haut et puissant seigneur messire Antoine-Arnaud de la Brisse, chevalier, seigneur d'Amilly, conseiller du Roi en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, premier président du [[Parlement de Bretagne]]. »''|auteur=Jean Ogée|origine=Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, pages concernant Rennes|collecteur=Manu35|date=1778}} | {{Citation|texte=''La première pierre de l'hôtel-de-ville, où est la grosse horloge, fut posée en 1742, avec cette inscription : « Ce jour jeudi, 1er février 1742, cette première pierre a été posée par haut et puissant seigneur messire Antoine-Arnaud de la Brisse, chevalier, seigneur d'Amilly, conseiller du Roi en tous ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, premier président du [[Parlement de Bretagne]]. »''|auteur=Jean Ogée|origine=Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, pages concernant Rennes|collecteur=Manu35|date=1778}} | ||
Le gros bourdon, bientôt dénommé "le Gros" par les Rennais, fut fondu en 1731 dans l'enclos de l'abbaye de Saint-Melaine et il fallut plusieurs jours, en 1744 seulement, pour le déplacer sur des rouleaux<ref>''L'Hôtel de Ville de Rennes'', imprimerie Oberthur, 1919</ref>. Les cloches de l’hôtel de ville se sont tues en 2003. Un départ d’incendie avait fragilisé la structure du beffroi. La grosse cloche et les deux autres, d’environ une tonne chacune, ont dû être dépendues par sécurité. Les travaux s'échelonnèrent de [[1731]] à [[1746]] pour l'hôtel de ville et ne furent achevés qu'en [[1762]] pour l'hôtel du présidial, mais dès [[1754]] fut installée dans une niche au pied du beffroi une statue du sculpteur {{w|Jean-Baptiste Lemoyne}} , présentant en pied Louis XV, ce qui conféra à la "''Place Neuve''" un statut de place royale. Elle sera détruite au cours de la Révolution. | Le gros bourdon, bientôt dénommé "le Gros" par les Rennais, fut fondu en 1731 dans l'enclos de l'abbaye de Saint-Melaine et il fallut plusieurs jours, en 1744 seulement, pour le déplacer sur des rouleaux<ref>''L'Hôtel de Ville de Rennes'', imprimerie Oberthur, 1919</ref>. Les cloches de l’hôtel de ville se sont tues en 2003. Un départ d’incendie avait fragilisé la structure du beffroi. La grosse cloche et les deux autres, d’environ une tonne chacune, ont dû être dépendues par sécurité. Les travaux s'échelonnèrent de [[1731]] à [[1746]] pour l'hôtel de ville et ne furent achevés qu'en [[1762]] pour l'hôtel du présidial, mais dès [[1754]] fut installée dans une niche au pied du beffroi une statue du sculpteur {{w|Jean-Baptiste Lemoyne}} , présentant en pied Louis XV, ce qui conféra à la "''Place Neuve''" un statut de place royale. Elle sera détruite au cours de la Révolution. |
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