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En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la butte des Fusillés de la Maltière. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise. | En décembre 1942, 25 membres résistants communistes, d'une moyenne d'âge de 29 ans, dont 18 habitaient Rennes, passèrent devant le tribunal de la Feldkommandantur 748 siégeant au palais de justice et, après un procès de sept jours, furent condamnés à mort, le 22 décembre, pour transport d'explosifs et d'armes, sabotages de voies ferrées, de pylônes, de câbles et attentats contre divers organismes collaborateurs et exécutés le 30 décembre à la butte des Fusillés de la Maltière. Un témoin les vit passer en camion : ils chantaient la Marseillaise. | ||
La sentence fut exécutée le 30 décembre 1942. Ils furent fusillés par groupes de deux ou trois de 9 h 20 à 10 h 12<ref>Liste des fusillés par heure d'exécution: Jean BRAS, Léo JAFFRE, Pierre L’HOTELLIER, Yves DENIEL, Ernest MORAUX, Louis MORAUX, Henry DERO, Jean BELLIARD, Albert DENIEL, Albert MARTIN, René NOBILET, Georges RIANDIERE, Henri BOUGEARD, René HIREL, Albert GERARD, Victor FORTIN, Joseph VAILLANT, Yves LE BITOUS, Maurice LEOST, Jean JAFFRES, Joseph BOUSSIN, Albert DESHOMMES, Maurice FOURRIER, Pierre LANGLAIS, Edouard HERVE</ref> <ref>[[Borotra à Rennes en juillet 1941]]</ref>. Ils furent inhumés au cimetière de Saint-Jacques-de-la-Lande. Des obsèques solennelles eurent lieu à Rennes le 27 janvier 1945; les cercueils couverts de l'emblème national, assemblés au palais de justice, lieu où ils avaient été jugés et condamnés, furent veillés toute la nuit par des gardes civiques. De nombreux Rennais vinrent leur rendre hommage et une cérémonie eut lieu à la cathédrale. | |||
De janvier 1943 à février 1944, les résistants arrêtés et incarcérés à Rennes furent le plus souvent transférés à Paris et fusillés au Mont-Valérien. | De janvier 1943 à février 1944, les résistants arrêtés et incarcérés à Rennes furent le plus souvent transférés à Paris et fusillés au Mont-Valérien. |
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