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[[Anciens maires de Rennes (liste chronologique)|maire de Rennes]] de [[1953]] à [[1977]], est un professeur d'histoire, résistant, homme politique et écrivain français.  
[[Anciens maires de Rennes (liste chronologique)|maire de Rennes]] de [[1953]] à [[1977]], est un professeur d'histoire, résistant, homme politique et écrivain français.  


Il fut professeur agrégé d'histoire au [[lycée Chateaubriand]] à partir de 1932 et réside au 9 [[rue de Léon]] durant les années 30<ref>Voir L'Ouest-Eclair du 31 janvier 1937</ref>. Mobilisé en septembre 1939 dès le début de la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier en mai 1940, et ne quittera le Stalag où il est prisonnier qu’en mars 1943. Il est nommé vice-président de la Société d'Archéologie d'Ille-et-Vilaine, <ref>[[Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV) ]] </ref>par ses membres, durant son emprisonnement en 1941<ref>Selon L'Ouest-Eclair du 13 février 1941, page 3</ref>. Henri Fréville entre dans la Résistance dès son retour à Rennes. Il enseigna de 1949 à 1971 l'histoire moderne à la Faculté de lettres, devenue l'[[Université Rennes 2]]. Il fonda par ailleurs l'[[Institut armoricain de recherches historiques]]. À la Libération,  directeur régional de l’information pour la Bretagne (4 août 1944-30 septembre 1945) il joua un rôle d'organisateur dans la reprise en main de la presse et de la radio puis fut le directeur de cabinet de [[Victor Le Gorgeu]], commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons. Il fut chargé de recherches au CNRS (1946-1948),
Il fut professeur agrégé d'histoire au [[lycée Chateaubriand]] à partir de 1932 et réside au 9 [[rue de Léon]] durant les années 30<ref>Voir L'Ouest-Eclair du 31 janvier 1937</ref>. Mobilisé en septembre 1939 dès le début de la seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier en mai 1940, et ne quittera le Stalag où il est prisonnier qu’en mars 1943. Il avait été nommé vice-président de la Société d'Archéologie d'Ille-et-Vilaine en janvier 1941 alors qu'il était prisonnier. <ref> ''Ouest-Eclair'' 13 février 1941</ref> <ref>[[Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV) ]] </ref>par ses membres, durant son emprisonnement en 1941<ref>Selon L'Ouest-Eclair du 13 février 1941, page 3</ref>. Henri Fréville entre dans la Résistance dès son retour à Rennes. Il enseigna de 1949 à 1971 l'histoire moderne à la Faculté de lettres, devenue l'[[Université Rennes 2]]. Il fonda par ailleurs l'[[Institut armoricain de recherches historiques]]. À la Libération,  directeur régional de l’information pour la Bretagne (4 août 1944-30 septembre 1945) il joua un rôle d'organisateur dans la reprise en main de la presse et de la radio puis fut le directeur de cabinet de [[Victor Le Gorgeu]], commissaire régional de la République pour les quatre départements bretons. Il fut chargé de recherches au CNRS (1946-1948),
maître de conférence puis professeur à la Faculté des Lettres (1950-1971), Officier des palmes Académiques, délégué à l’Enseignement supérieur et aux Beaux-Arts (1947-1953). Il est maire MRP de la Ville de 1953 à 1977.  Il organise son expansion en planifiant et modernisant l’urbanisme en collaboration avec son adjoint Georges Graff <ref>[[avenue Georges Graff]]</ref> et les architectes [[Georges Maillols]] et [[Louis Arretche]].  Conseiller général en mars 1958 (Rennes N-E), Henri Fréville devint président du conseil général d’Ille-et-Vilaine (en janvier 1966), président du Conseil de district urbain de l’agglomération Rennaise (1970). Député
maître de conférence puis professeur à la Faculté des Lettres (1950-1971), Officier des palmes Académiques, délégué à l’Enseignement supérieur et aux Beaux-Arts (1947-1953). Il est maire MRP de la Ville de 1953 à 1977.  Il organise son expansion en planifiant et modernisant l’urbanisme en collaboration avec son adjoint Georges Graff <ref>[[avenue Georges Graff]]</ref> et les architectes [[Georges Maillols]] et [[Louis Arretche]].  Conseiller général en mars 1958 (Rennes N-E), Henri Fréville devint président du conseil général d’Ille-et-Vilaine (en janvier 1966), président du Conseil de district urbain de l’agglomération Rennaise (1970). Député
d’Ille et Vilaine (1958-1968), il fut rapporteur du budget de la Santé publique (1959-1966), rapporteur du projet de loi créant à Rennes (1961) l’Ecole Nationale de la Santé publique et termina sa carrière politique comme sénateur (1971-1980). Il a été membre du Haut Comité de l’aménagement du territoire, du Commissariat général au Plan. Il fut visé par un attentat du [[Front de libération de la Bretagne|FLB]], le 26 août 1975.  
d’Ille et Vilaine (1958-1968), il fut rapporteur du budget de la Santé publique (1959-1966), rapporteur du projet de loi créant à Rennes (1961) l’Ecole Nationale de la Santé publique et termina sa carrière politique comme sénateur (1971-1980). Il a été membre du Haut Comité de l’aménagement du territoire, du Commissariat général au Plan. Il fut visé par un attentat du [[Front de libération de la Bretagne|FLB]], le 26 août 1975.  
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