« La Motte Picquet » : différence entre les versions

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[[Fichier:Combat naval de la Martinique.jpg|thumb|Au [[Combat de la Martinique (1779)|combat de la Martinique]], le 18 décembre 1779, La Motte-Picquet repousse une forte escadre anglaise avec trois vaisseaux<ref group="Note">Exposée au jardin botanique de Brest en l'[[An X]]. Monsieur de Trégomain, [[lieutenant de vaisseau]] et petit-neveu de La Motte-Picquet, le demande, le 17 vendémiaire, au [[premier consul]], qui lui fait répondre, le 5 brumaire, par le [[Pierre-Alexandre-Laurent Forfait|ministre Forfait]], qu'il regrettait de ne pouvoir accéder à cette demande. « Le tableau que vous réclamez, dit le ministre, en restant exposé, dans un établissement public, aux regards de tous les marins, servira à exciter leur émulation et à enflammer leur courage; il ne saurait recevoir une destination plus utile. »</ref>.]]
[[Fichier:Combat naval de la Martinique.jpg|thumb|Au [[Combat de la Martinique (1779)|combat de la Martinique]], le 18 décembre 1779, La Motte-Picquet repousse une forte escadre anglaise avec trois vaisseaux<ref group="Note">Exposée au jardin botanique de Brest en l'[[An X]]. Monsieur de Trégomain, [[lieutenant de vaisseau]] et petit-neveu de La Motte-Picquet, le demande, le 17 vendémiaire, au [[premier consul]], qui lui fait répondre, le 5 brumaire, par le [[Pierre-Alexandre-Laurent Forfait|ministre Forfait]], qu'il regrettait de ne pouvoir accéder à cette demande. « Le tableau que vous réclamez, dit le ministre, en restant exposé, dans un établissement public, aux regards de tous les marins, servira à exciter leur émulation et à enflammer leur courage; il ne saurait recevoir une destination plus utile. »</ref>.]]


{{Article détaillé|Combat de la Martinique (1779)}}
Après s'être concerté avec le [[Abraham Lincoln|général Lincoln]], le comte d'Estaing charge La Motte-Picquet d'effectuer, à la fin du mois d'{{date-|août 1779}}, avec une escadre de sept vaisseaux, le débarquement des troupes<ref group="Note">Un contingent fort de {{unité|3500|hommes}}</ref> destinées faire le [[siège de Savannah]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]). Le siège ayant échoué, il fait voile avec trois vaisseaux pour la [[Martinique]]. Il y était occupé à réparer ses bâtiments qui avaient beaucoup souffert dans l'expédition de Savannah, lorsque, le {{date-|18 décembre 1779}}, des signaux de la côte lui annoncent qu'un convoi de vingt-six navires français, escorté par une frégate, était poursuivi par une flotte anglaise de treize vaisseaux et une frégate, commandée par l'amiral [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], dans le [[canal de Sainte-Lucie]]<ref name="Levot129">{{harvsp|Levot|1857|p=129}}</ref>. L'officier que La Motte avait envoyé pour en informer le [[François Claude de Bouillé|marquis de Bouillé]], [[gouverneur de la Martinique]], n'a pas le temps de revenir que La Motte-Picquet avait déjà fait hisser les voiles de ''L'Annibal''. Il se porte seul à la rencontre des Anglais, et attaque la tête de l'escadre ennemie. Après avoir fait le plein de munitions, les ''Vengeur'' et ''Réfléchi'' viennent rejoindre {{navire|L'Annibal|1779}}, qui combattait depuis près de deux heures, contre le ''{{lien|HMS Conqueror (1773)|texte=HMS Conqueror}}'' et le ''{{lien|HMS Elizabeth (1769)|texte=HMS Elizabeth}}''. Pendant quatre heures, les trois vaisseaux français soutiennent le feu de dix vaisseaux anglais, dont sept tiraient quelquefois ensemble sur l{{'}}''Annibal''. La nuit venue met un terme aux combats, et l'amiral anglais envoie un signe de ralliement à ses vaisseaux ; La Motte-Picquet rentre au [[Fort-de-France|Fort-Royal]], avec la frégate et la plus grande partie du convoi.
Après s'être concerté avec le [[Abraham Lincoln|général Lincoln]], le comte d'Estaing charge La Motte-Picquet d'effectuer, à la fin du mois d'{{date-|août 1779}}, avec une escadre de sept vaisseaux, le débarquement des troupes<ref group="Note">Un contingent fort de {{unité|3500|hommes}}</ref> destinées faire le [[siège de Savannah]] ([[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]). Le siège ayant échoué, il fait voile avec trois vaisseaux pour la [[Martinique]]. Il y était occupé à réparer ses bâtiments qui avaient beaucoup souffert dans l'expédition de Savannah, lorsque, le {{date-|18 décembre 1779}}, des signaux de la côte lui annoncent qu'un convoi de vingt-six navires français, escorté par une frégate, était poursuivi par une flotte anglaise de treize vaisseaux et une frégate, commandée par l'amiral [[Hyde Parker (5e baronnet)|Hyde Parker]], dans le [[canal de Sainte-Lucie]]<ref name="Levot129">{{harvsp|Levot|1857|p=129}}</ref>. L'officier que La Motte avait envoyé pour en informer le [[François Claude de Bouillé|marquis de Bouillé]], [[gouverneur de la Martinique]], n'a pas le temps de revenir que La Motte-Picquet avait déjà fait hisser les voiles de ''L'Annibal''. Il se porte seul à la rencontre des Anglais, et attaque la tête de l'escadre ennemie. Après avoir fait le plein de munitions, les ''Vengeur'' et ''Réfléchi'' viennent rejoindre {{navire|L'Annibal|1779}}, qui combattait depuis près de deux heures, contre le ''{{lien|HMS Conqueror (1773)|texte=HMS Conqueror}}'' et le ''{{lien|HMS Elizabeth (1769)|texte=HMS Elizabeth}}''. Pendant quatre heures, les trois vaisseaux français soutiennent le feu de dix vaisseaux anglais, dont sept tiraient quelquefois ensemble sur l{{'}}''Annibal''. La nuit venue met un terme aux combats, et l'amiral anglais envoie un signe de ralliement à ses vaisseaux ; La Motte-Picquet rentre au [[Fort-de-France|Fort-Royal]], avec la frégate et la plus grande partie du convoi.


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