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En septembre 2007, le lycée professionnel Laënnec-Robidou de Rennes change de nom et devient Lycée professionnel Charles Tillon.[5]
En septembre 2007, le lycée professionnel Laënnec-Robidou de Rennes change de nom et devient Lycée professionnel Charles Tillon.[5]
==Raymonde Tillon Nédelec==
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Résistante et femme politique
(22 octobre 1915, Puteaux - 17 juillet 2016)
Raymonde, née Barbé a cinq ans  lorsqu'elle perd ses parents. Adolescente, elle s'enfuit dz l"orphlinat et va chez sa sœeur et son frère, militant communiste et syndicaliste, près d'Arles. Elle  s'engage aux Jeunesses Communistes puis au Parti communiste et se mobilise pour la CGT. et met en place une Section locale de l'Union des Jeunes Filles de France. Elle épouse  en 1935 Charles Nédélec, militant CGTU et communiste. À Marseille, ils militent en faveur du Front Populaire puis entrent dans la résistance. Elle distribue des tracts, colle des affiches et abrite des clandestins.
Le 31 mars 1941, elle est arrêtée sur dénonciation par la police de Vichy et condamnée à vingt ans de travaux forcés par le Tribunal Maritime de Toulon. Elle est alors incarcérée à Marseille, Toulon, Lyon, puis Rennes. Elle raconte : "Pour la première fois, je respirais l'air de la capitale bretonne".  Elle participe avec ses compagnes d'infortune à une révolte à l'intérieur de la centrale. Le 19 mai 1944, elles sont transférées vers Romainville en région parisienne et font  partie d'un des derniers convois envoyés en Allemagne, d'abord au camp de Neue Bremm à Sarrebruck puis celui de Ravensbrück.  Raymonde Nédélec est ensuite envoyée à Leipzig pour travailler dans une usine d'armement où elle pratique du sabotage. Elle s'évader  quelques jours avant l'armistice, et pesait à peine 35kg à son retour. Son mari, était mort d'épuisement dans la Résistance.
Elle rentre à la CGT des Bouches-du-Rhône et est chargée de défendre les intérêts des femmes syndiquées.  En septembre 1945, elle devient conseillère générale et le 21 octobre, elle est élue à la première assemblée constituante de la IVème République  sur la liste communiste conduite par François Billoux. Elle est l'une des 33 premières femmes députées élues en France. Elle fait de la protection des personnes âgées et des veuves, sa priorité. Elle lutte également contre la politique indochinoise du gouvernement. En 1951 elle épouse {{w|Charles Tillon}} et ils auront deux filles..
Ils se battent ensemble contre le stalinisme au sein de leur propre parti.et  prennent leur distance et en seront exclus.  Après quelques temps à  Rennes, c'est à La Bouëxière que les deux combattants s'installent pendant près de vingt ans.
Charles Tillon meurt en 1993.
Raymonde s'éteint à l'âge de 100 ans. Elle repose  à Rennes auprès de son second époux au cimetière de l'Est de Rennes. Un hommage officiel lui fut rendu place du Parlement de Bretagne, sa médaille militaire, sa croix de guerre 39-45 et sa légion d'honneur mis en évidence devant son cercueil recouvert du drapeau tricolore.<ref>https://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine</ref>


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