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Georges et sa famille s'installent à Rennes, [[rue Rapatel]], en novembre 1939, et il est embauché comme serrurier dans les ateliers de la SNCF. Adhérent au Parti communiste depuis plusieurs années, il ne tarde pas à fréquenter les membres de ce parti, tels Albert Gérard | Georges et sa famille s'installent à Rennes, [[rue Rapatel]], en novembre 1939, et il est embauché comme serrurier dans les ateliers de la SNCF. Adhérent au Parti communiste depuis plusieurs années, il ne tarde pas à fréquenter les membres de ce parti, tels Albert Gérard<ref>[[Rue Albert Gérard]]</ref>, René Nobilet et prend part à la Résistance en tant que membre de l'Organisation Spéciale, puis du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France, et enfin en tant que FTPF. | ||
Avec ses camarades, il | Avec ses camarades, il distribue des tracts qui alertent les Rennais sur les agissements des nazis et les invitent à résister. Il prend également part à l'attaque de locaux ennemis à Rennes, à des sabotages de matériels de la SNCF, ainsi qu'au vol d'une grosse quantité d'explosifs à la carrière de Saint-Pierre-de- Plesguin. Il cachait des armes dans sa cave, sous un tas de charbon. | ||
Le 29 septembre 1942, il est arrêté par la Gestapo dans les ateliers de la SNCF à Rennes, tout comme René Nobilet ou encore [[Pierre Martin]]. | Le 29 septembre 1942, il est arrêté par la Gestapo dans les ateliers de la SNCF à Rennes, tout comme René Nobilet ou encore [[Pierre Martin]]. | ||
Il attend son procès à la [[prison Jacques-Cartier]], avec ses camarades et, comme beaucoup d'entre eux, il est condamné à mort le 22 décembre 1942 par le Tribunal Militaire Allemand FK748, et sera une des 25 victimes de l'exécution du 30 décembre 1942 au stand de tir de la Maltière, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]. Il est fusillé parmi les premiers, à 9h47, selon l'attestation établie par les nazis pour la Préfecture. Georges Riandière et les autres fusillés seront sommairement inhumés à Saint-Jacques, leurs corps seront exhumés à la Libération, pour des obsèques officielles que les Rennais n'avaient pas pu leur faire. Plusieurs d'entre eux reposeront ensuite au Carré des Résistants du | Il attend son procès à la [[prison Jacques-Cartier]], avec ses camarades et, comme beaucoup d'entre eux, il est condamné à mort le 22 décembre 1942 par le Tribunal Militaire Allemand FK748, et sera une des 25 victimes de l'exécution du 30 décembre 1942 au stand de tir de la Maltière, à [[Saint-Jacques-de-la-Lande]]. Il est fusillé parmi les premiers, à 9h47, selon l'attestation établie par les nazis pour la Préfecture. Georges Riandière et les autres fusillés seront sommairement inhumés à Saint-Jacques, leurs corps seront exhumés à la Libération, pour des obsèques officielles que les Rennais n'avaient pas pu leur faire. Plusieurs d'entre eux reposeront ensuite au Carré des Résistants du [[cimetière de l'Est|Cimetière de l'Est]]. | ||
À titre posthume, Georges Riandière recevra le grade de Sous-Lieutenant au sein des Forces Françaises de l'Intérieur, et sera titulaire d'une Croix de Guerre avec Etoile d'Argent et Palme. <ref> https://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_de_lest/sepultures_et_personnalites/12_249/georges_riandiere</ref> | À titre posthume, Georges Riandière recevra le grade de Sous-Lieutenant au sein des Forces Françaises de l'Intérieur, et sera titulaire d'une Croix de Guerre avec Etoile d'Argent et Palme. <ref> https://cimetieres.rennes.fr/accueil/patrimoine/cimetiere_de_lest/sepultures_et_personnalites/12_249/georges_riandiere</ref> | ||
===Références=== | ===Références=== |
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