« Basilique Saint-Sauveur » : différence entre les versions

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[[Fichier:Basilique_St-Sauveur.png|300px|left|thumb|La basilique et les toits]]
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D'abord chapelle, ''"trève et fillette de Toussaint"'', elle devient église paroissiale le 7 octobre [[1667]] mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre [[1730]] pour achever la restauration.
Le statut de paroisse ne remonte qu'à 1667. L'abbesse de Saint-Georges avait chargé le recteur de Toussaints de desservir en même temps Saint-Sauveur dont le patronage venait de lui être donné. Celui-ci accepta avec d'autant plus d'empressement que son église paroissiale se trouvait alors hors les murs de Rennes. Mais à cause de l'importance relative de l'église Saint-Sauveur, il prit le titre de recteur de Toussaints et de Saint-Sauveur, parfois même celui de recteur de Saint-Sauveur tout simplement, quand il s'agissait surtout des intérêts de cette dernière église ; puis, par la force des choses, à la suite de l'augmentation de la population rennaise et de l'agrandissement de l'enceinte murale, il permit peu à peu de faire à Saint-Sauveur la plupart des fonctions curiales nomma cet effet un curé et quelques  prêtres. En 1632 les habitants de Saint-Sauveur demandèrent leur séparation de Toussaints ; l'évêque se prononça en leur faveur mais le recteur de Toussaints,  mécontent, en appela de cette sentence et fit une procédure que termina un arrêt définitif du Parlement de Bretagne, daté du 7 octobre 1667,  consacrant la disjonction de Saint-Sauveur et de Toussaints. L'ordinaire n'attendit pas toutefois cet arrêt pour continuer d'agir en faveur de Saint-Sauveur : ayant obtenu dès le 5 avril 1667 le consentement de l'abbesse de Saint-Georges, — qui se réserva la présentation du recteur et stipula que ses paroissiens le logeraient et le nourriraient, — l'évêque érigea l'église de Saint-Sauveur, « cy-devant trève et fillette de Toussaints », en église paroissiale, et conféra la nouvelle cure, le 24 avril 1667, à Nicolas Le Febvre, que lui présenta l'abbesse de Saint-Georges <ref> Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, 9 G, 67 </ref>.
<ref> http://www.infobretagne.com/rennes.htm </ref>


Une légende la concerne : ''"Notre-Dame des Miracles"'' aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
Une légende la concerne : ''"Notre-Dame des Miracles"'' aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
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