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=== Une carrière prometteuse dans la recherche et l’enseignement === | === Une carrière prometteuse dans la recherche et l’enseignement === | ||
Licenciée es sciences (1908), elle obtient son diplôme d'études supérieures (1909) puis est agrégée de sciences naturelles en 1911, à une époque où l’agrégation était en pratique "réservée" aux hommes. Contrairement à d'autres concours d'agrégation, celui de sciences naturelles est commun aux hommes et aux femmes et classe les candidats, hommes et femmes, dans une même liste. Lucie Randoin est classée deuxième. Elle est la seconde femme agrégée de sciences naturelles, la première étant Marie Thérèse Eugénie Robert en 1907. Devenue Docteure ès-sciences (1918), elle a soutenu une thèse intitulée "Sucre libre et sucre protéidique du sang", le 14 mai 1918 à la Faculté des Sciences de Paris. Elle est élève d'Albert Dastre. Durant sa carrière, elle fut préparatrice au Laboratoire de Physiologie de la Sorbonne du 1er janvier 1918 au 31 octobre 1919, puis devint directrice du Laboratoire de physiologie à l'Institut national des recherches agronomiques (Services au Ministère de l'Agriculture) du 1er juillet 1922 au 1er avril 1931. Elle a été la première femme à enseigner à la Faculté de médecine de Paris. Elle est la fondatrice de l'Ecole Supérieure Technique de Diététique. Appartenant aux Services au Ministère de l'Education nationale, elle fut directrice du Laboratoire de physiologie de la Nutrition à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE) du 1er avril 1931 au 1er octobre 1953, soit durant une période de 22 ans. Elle fut directrice du Laboratoire de Physiologie de la Nutrition au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dès le 1er octobre 1953. Elle termina sa carrière avec la fonction de directrice générale honoraire du CNRS. Elle fut directrice des Etudes de l'Institut Supérieur de l'Alimentation dès 1939, et de la 1ère année de l'Ecole nationale de Diététique dès le 1er octobre 1951. Sous l'impulsion de Lucie Randoin et Jean Trémolières, cette première école publique s'ouvrit à Paris dans le cadre d'un lycée technique. Elle fut rapporteur auprès du Conseil supérieur de l'Enfance (1947), membre du Conseil d'Administration de l'Hygiène par l'exemple, membre du Comité consultatif nationale de l'Hygiène scolaire et universitaire (1954), membre du Conseil d'Hygiène | Licenciée es sciences (1908), elle obtient son diplôme d'études supérieures (1909) puis est agrégée de sciences naturelles en 1911, à une époque où l’agrégation était en pratique "réservée" aux hommes. Contrairement à d'autres concours d'agrégation, celui de sciences naturelles est commun aux hommes et aux femmes et classe les candidats, hommes et femmes, dans une même liste. Lucie Randoin est classée deuxième. Elle est la seconde femme agrégée de sciences naturelles, la première étant Marie Thérèse Eugénie Robert en 1907. Devenue Docteure ès-sciences (1918), elle a soutenu une thèse intitulée "Sucre libre et sucre protéidique du sang", le 14 mai 1918 à la Faculté des Sciences de Paris. Elle est élève d'Albert Dastre. Durant sa carrière, elle fut préparatrice au Laboratoire de Physiologie de la Sorbonne du 1er janvier 1918 au 31 octobre 1919, puis devint directrice du Laboratoire de physiologie à l'Institut national des recherches agronomiques (Services au Ministère de l'Agriculture) du 1er juillet 1922 au 1er avril 1931. Elle a été la première femme à enseigner à la Faculté de médecine de Paris. Elle est la fondatrice de l'Ecole Supérieure Technique de Diététique. Appartenant aux Services au Ministère de l'Education nationale, elle fut directrice du Laboratoire de physiologie de la Nutrition à l'Ecole pratique des hautes études (EPHE) du 1er avril 1931 au 1er octobre 1953, soit durant une période de 22 ans. Elle fut directrice du Laboratoire de Physiologie de la Nutrition au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dès le 1er octobre 1953. Elle termina sa carrière avec la fonction de directrice générale honoraire du CNRS. Elle fut directrice des Etudes de l'Institut Supérieur de l'Alimentation dès 1939, et de la 1ère année de l'Ecole nationale de Diététique dès le 1er octobre 1951. Sous l'impulsion de Lucie Randoin et Jean Trémolières, cette première école publique s'ouvrit à Paris dans le cadre d'un lycée technique. Elle fut rapporteur auprès du Conseil supérieur de l'Enfance (1947), membre du Conseil d'Administration de l'Hygiène par l'exemple, membre du Comité consultatif nationale de l'Hygiène scolaire et universitaire (1954), membre du Conseil d'Hygiène publique et de salubrité du département de la Seine (1955). | ||
=== Un rôle actif pendant les deux guerres === | === Un rôle actif pendant les deux guerres === |
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